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Hommage à M.Hervé TURBIDE

Hommage à M.Hervé TURBIDE

Hommages à monsieur Hervé Turbide, lus en l'église de Lac-au-Saumon, vendredi 23 mai 2025, jour de la célébration commémorative. Introduction par son épouse Josée Hervé était déjà dans la trentaine lorsque je l’ai connu. Je n’ai pas assisté à la première moitié de sa vie. Donc, la première partie a été écrite par sa sœur Martine. Ensuite, c’est le texte que je lui ai écrit qui suivra. Écrit et lu par sa soeur Martine Hervé, ton départ prématuré a laissé un grand vide dans nos vies. Tu étais un conjoint, un père aimant et attentionné. Ta joie de vivre, ton courage et ta force resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Déjà jeune garçon, je m’en rappelle moins, mais j’ai entendu maman racontée qu’elle était sortie pour voir où vous étiez rendus. Il y avait un attroupement au bord du trou de bouette, qu’avec ton jumeau (difficile de vous dissocier un de l’autre) vous vous amusiez à vous pousser dans le trou de bouette. Tu n’avais pas ton pareil pour te faire passer pour ton frère afin de ne pas avoir de retenu à l’école. J’en ai entendu des pas pires de la part de tes amis. Mettre de la poudre à laver dans la fontaine de l’hôtel de ville pour faire un beau bain de mousse (Il en avait à la grandeur du stationnement.) D’un tempérament heureux, tu aimais sortir avec tes amis, faire du sport d’équipe et avoir du fun. Tu n’aimais pas perdre, au hockey tu disais : « C’est la faute de l’arbitre ». Nous te chérirons toujours et te porterons dans nos cœurs pour l’éternité. Repose en paix, mon cher frère. Écrit et lu par son épouse Josée Ma première rencontre avec Hervé a été une rencontre brise-glace comme nous pouvons le dire, nous étions à la fête d’anniversaire du copain d’une amie commune. Autour d’une petite table ronde à la Mansarde, il a voulu lancer un glaçon à la personne fêté. Mais voyez-vous, c’est moi qu’il a reçu en plein front. Wow belle approche pour faire connaissance. Très gêné mais avec son sourire charmeur, il est venu s’excuser. Nous nous sommes rencontrés à nouveau au Beach Party à l’aréna d’Amqui. Il était accompagné d’André et Benoît, ils se suivaient tout le temps, c’est trois-là. Il me semble qu’ils étaient loin de Matane, mais bon. Je peux dire que c’est le début de nos fréquentions. Nous avons emménagé ensemble le 1er juillet 1999 à Amqui le lieu de mon travail. Je crois qu’il tenait beaucoup à moi parce qu’il a voyagé Amqui-Matane un bon moment en attendant d’avoir un poste à Amqui. Après quelques années de vie commune nous nous sommes lancés dans le plus beau projet et notre plus belle réalisation que nous avons eu ensemble, celui d’avoir un enfant. C’est le 23 août 2003 que nous avons accueilli notre beau William qui nous remplit d’amour et de fierté. William nous aimons le jeune homme bon et bienveillant que tu es devenu. Nous sommes fiers de toi et t’aimons plus que tout. Ton père ne le disait pas avec des mots, il n’en était pas capable. Mais sache que lorsqu’il parlait de toi c’était un papa rempli d’amour et de fierté. Laissez-moi vous faire connaitre Hervé par les activités et les passe-temps qu’il pratiquait. Hervé aimait beaucoup la pêche et je suis contente qu’il ait fait connaitre à notre fils ce beau passe-temps que celui-ci qualifie de méditatif. De mon côté, il n’a pas réussi à me recruter mais c’est bien comme cela, une activité père et fils est parfaite pour créer des liens et de beaux souvenirs. Hervé m’a apportée une ou deux fois à la pêche pas plus. Mais, c’est vrai que je lui donnais beaucoup de travail. Je ne mettais pas mes vers sur l’hameçon, je ne tirais pas ma ligne (elle n’allait pas assez loin) et je ne décrochais pas le poisson pis encore moins de le vider. Mais pour « riller » par exemple, j’étais la meilleure. Il aimait beaucoup m’imiter quand nous comptions notre histoire de pêche et de dire que le poisson suivait la ligne et je n’y donnais pas la chance de mordre. Dans ce temps-là, je lui rappelais que j’avais pris peut-être une seule truite mais que c’était la plus belle. On aimait beaucoup se taquiner. Une activité qui faisait toutefois l’unanimité chez nous était le plein air et la randonnée pédestre. Nous en avons fait beaucoup et un peu partout. À chaque été durant nos vacances, nous en profitions pour passer du temps de qualité ensemble. Mais pour ceux qui connaissaient Hervé, il fallait qu’il soit le premier en avant. On va dire que c’était pour protéger sa famille du danger qu’on pouvait rencontrer mais entre nous on sait bien que c’était par orgueil. Et je pense qu’il doit y en avoir d’autres comme ça dans la famille Turbide. Mais l’activité qu’Hervé affectionnait le plus était le Jiu-Jitsu, il en parlait tout le temps et aimait faire des démonstrations de clé de bras à tout le monde. Ouf, c’était un peu long parfois. Mais je peux dire que le Jiu-Jitsu lui a apporté ce qui lui manquait peut-être le plus depuis qu’il était à Amqui, parce qu’on sait bien que Hervé était un gars d’équipe, de gang et aimait avoir du plaisir. Et c’est vraiment l’amitié qu’il a tissée avec les membres du club qui me réchauffe le cœur dans ces moments difficiles. Je ne peux passer au silence le réconfort et le soutien moral durant toute la maladie d’Hervé par son grand ami Sylvain. Merci d’avoir été là pour Hervé et d’être encore là pour moi et William Sylvain. Un des derniers passe-temps d’Hervé, a été l’apprentissage de la guitare durant le confinement de la pandémie. William m’en voulait un peu, il me disait « Maman, pourquoi as-tu acheté une guitare à papa » Parce que oui les débuts ont été difficiles pour nos oreilles, la première pièce pratiquée de son répertoire était des Cowboys Fringants « Toune d’automne » nous étions pus capable de l’entendre. Et plusieurs d’entre-vous vont se rappeler des appels vidéo lorsqu’il avait un ti-verre dans le nez et qu’il décidait de sortir sa guitare pour montrer ses talents. Mais je peux dire qu’il a fait preuve d’une grande détermination malgré nos taquineries. La vie a été généralement douce avec nous mais à partir de 2023, les années ont été plus difficile le feu dans notre maison et ensuite la maladie d’Hervé. Mais rien n’est pire que la maladie dans une famille. J’ai vu qu’Hervé était déterminé et était un combattant. Il a eu son lot d’examens, de médications, de traitements et même s’il n’aimait pas les piqures, il a fait preuve de résilience. Il avait toujours espoir de passer au travers jusqu’à ce que le verdict dévastateur du cancer soit prononcé. J’aurais pu vous raconter des anecdotes sur Hervé encore longtemps mais nous ne serions pas encore sortis ce soir. Hervé nous allons tous se rappeler de toi comme un homme aimable, attentionné, attachant, combattant, déterminé, persévérant, qui aimait taquiner, sociable et sympathique. Je vais arrêter là parce qu’il ne faudrait pas que tu aies la grosse tête et que tu ne passes pas les portes du paradis. Merci Hervé d’avoir été mon compagnon de vie, ma douce moitié, mon amoureux. Tu vas énormément nous manquer. Veille sur moi et William et repose en paix. Je t’aime, de ta mama doux, comme tu me disais. Ta Josée


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