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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage à M. Joseph-Marie MICHAUD

Hommage à M. Joseph-Marie MICHAUD

Hommage à monsieur Joseph-Marie "Paul" Michaud, composé par son fils Harold. Causapscal, 28 septembre 2024 Hommage à mon père Comme il le souhaitait, dans les derniers moments de sa vie, mon père est allé rejoindre ma mère, Jacqueline Truchon, et mon frère Alain. J’ai toujours admiré chez lui son intégrité, sa sagesse, sa vaillance et son humour contagieux. Mon père n’était pas un homme riche sur le plan financier, mais peu importe les épreuves, il savait, comme l’excellent capitaine qu’il était, naviguer comme il faut et ce, même à contre-courant. Avec ma mère, il a notamment pris bien soin de Charlotte et Alain qui ont connu des difficultés au cours de leur vie. C’était un homme honnête et très fier, et aussi un père de famille qui a su nous communiquer les valeurs de la vie. Au fond, c’était un grand romantique qui s’ignorait. Un peu d’histoire… Paul Michaud était le benjamin d’une famille de 12 enfants. Avec son décès, c’est une toute dynastie régionale qui prend fin. Récemment, dans ses moments de clarté, il souriait en disant: « 89 ans, c’est pas pire. J’ai respecté l’ordre des choses, j'étais le dernier arrivé de cette grande famille de Michaud, et je suis le dernier à partir. » Or, avec sa grande famille, de mon oncle Jean jusqu'à lui, c’était un tout un pan de l’histoire du Québec qui s’écrivait…( La guerre 39-45. la guerre de Corée, les grands chantiers de la Baie-James, Gagnon-Ville-Le traversier rail de Matane, et bien évidemment… la foresterie. ) Il parlait de ses frères et de sa sœur avec une grande affection. Ils nous racontaient les péripéties de l’un et de l’autre. Bon conteur, nous avions droit à un véritable cours d’histoire sur les défricheurs de ce pays. Je me souviens qu'avec son frère Pierre, il avait raconté un jour à un journaliste français de passage à Causapscal, ce qu'étaient les chantiers forestiers au Québec et la drave. La dangereuse drave. Pour les plus jeunes: Le métier de draveur consistait à guider sur les rivières les billes de bois destinés aux usines de sciage et aux papetières situées en aval. Ce n’était pas sans risques. Papa racontait alors que son frère Benoît, mon oncle Ben pour les intimes, avait failli y perdre la vie par noyade n'u été de l'intervention rapide de mon oncle Jean son contre-maître, son Foreman, qui l'avait sortie de l'eau en le soulevant par les cheveux d'une seule main. Et ça, ce n'était qu'une infime partie des péripéties familiales aux bénéfices cette fois des auditeurs de Radio-France. Voici donc, en ordre décroissant, les prénoms de ses frères et soeurs… Merci à ma cousine Gaétane, l’historienne de la famille, qui m’a communiqué la longue liste qui suit… 1- Jean junior né en 1916 décédé en 1998 À 82 ans. 2- Alphonse né en 1917 décédé en 1993 à 74 ans. 3-M-Blanche née en 1919 décédée en 2003 à 84 ans 4-Pierre né en 1921. décédé en 2002 à 81 ans. 5-Emile né en 1922 décédé en 1991. à 69 ans. 6-Philippe né 1924. décédé en 2012. à 88 ans. 7-Oscar né en 1925. décédé en 1996 à 71 ans. 8-Camille né en 1927. décédé en 2013 à 83 ans. 9-François né en 1928. décédé en. 2011. à 83 ans. 10-Bertrand né en 1929 décédé en 2021 à 92 ans. 11-Benoît né en 1934. décédé en. 2012 à 78 ans. 12-Paul né en 1935. décédé en 2024 à 89 ans. 13- Yvette née en 1931. décédée en. 1931 à 3 mois. Qu’ils reposent tous en paix… Mon père était un homme avec un excellent jugement. Pour lui, il était important de se réaliser, peu importe le chemin que nous avions choisi. Il aimait ses 5 enfants du même amour, Il était très fier de ses petits-enfants et arrières-petits-enfants. Il souhaitait qu’ils réussissent leur vie avec un bon système de valeurs. Jusqu’à la fin de sa vie, Paul Michaud a fait preuve de courage. Il n’était pas du genre à avoir froid aux yeux. En cas de doute, vous n'avez qu'à poser la question à certains anciens clients de l'Hôtel Central où il a œuvré un temps comme serveur et videur de service. Enfin, le personnel du CLSC de Causapscal et les infirmières et médecins de l’hôpital d’Amqui vont s’en doute se souvenir longtemps de ce grand monsieur, taquin, de 6 pieds 2 et les yeux bleus, qui avait le don de dédramatiser les situations les plus délicates, avec une pointe d'humour, et ce, même en fin de vie… Il était très reconnaissant pour les soins et les attentions qu’il recevait… Mon père a quitté ce bas monde avec de très bons soins. Merci aux personnels du CLSC et à tous ceux et celles qui ont pris soin de lui jusqu'à ce qu'il devienne une étoile de plus au firmament. Mais pas n'importe quelle étoile selon moi. Un merci spécial pour ma soeur Martine. Merci papa pour ton amour en héritage. Ta grandeur d'âme sera toujours en nous . Embrasse maman et Alain, « le flot », pour nous. Repose en paix ! Je t’aime ! Ton fils, Harold


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Hommage à M. Jean-Marc JEAN

Hommage à M. Jean-Marc JEAN

Hommage à monsieur Jean-Marc Jean, décédé le 6 septembre 2024. Cher papa, Le mot le plus simple à dire... Je t'aime ! On t'aime ! Tu as toujous travaillé, des projets plein la tête. Tes petites cabanes que tu as faites et défaites. Tes petits jardins, tes poules, tes lapins, tes cerfs roux, tes coyotes et tes fameux lièvres. Tu m'as montré à trapper, à chasser, à «câler» l'orignal. Il y a aussi eu tes fameuses courses de chiens. Tu as donné cet héritage à plusieurs de tes enfants et petits-enfants. Sans compter, ton fameux saumon fumé. Tu as laissé ta marque de commerce. Tu n'étais peut-être pas parfait. mais qui est parfait ? Pour moi, tu l'étais... Le père qui aurait tout donné pour ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants. Tu aurais donné ton coeur pour nous aider, à ta manière. Tu nous voyais encore comme des bébés... Tu ne voulais pas nous quitter en disant : «Mes enfants ont encore besoin de moi.» Que dire de ta vie avec maman, 66 ans de mariage. Des hauts et des bas, mais vous avez réussi à rester ensemble, à garder le vase bien collé. Jusqu'à la fin, maman a tout fait pour t'aider et tes enfants aussi. Mais ton départ sur terre est arrivé. Personne ne pourra pas dire que ta force de vivre n'est pas celle d'un grand guerrier. Va, envole-toi, cher papa d'amour. Va où tes jambes redeviendront fortes et où tu pourras continuer à faire ce que tu aimes. Le dernier regard que tu m'a fait, me prouve bien que tu avais confiance. Tu n'étais pas seul pour ton départ vers ton dernier voyage terrestre. Avec ton bébé fille et moi, on a su t'apaiser et te laisser franchir cette porte qui t'as amené ailleurs dans un monde où il n'y a plus de douleur. On t'aime cher papa, cher grand-papa, cher arrière-grand-papa et plus encore... Chacun vit sa peine. Ce n'est pas facile pour personne mais avant de nous quitter, tu nous as dit : « Essayez d'être le plus heureux possible. Je vous aime tous très fort.» Bon voyage ! Vole, vole comme dans ta chanson... Parfois l'amour est si fort.. Ta fille Chantal, représentante de ta famille xxx


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Hommage à Mme Marcelle GONTHIER

Hommage à Mme Marcelle GONTHIER

Hommage à madame Marcelle Gonthier Couture, composé et lu par son fils Germain, en l'église de Val-Brillant, le mercredi 4 septembre 2024, jour de la célébration commémorative. Merci à vous tous d’être venus rendre un dernier hommage à maman, Marcelle Gonthier. Comme cela a été le cas de la plupart des femmes mariées de son époque, maman a aussi porté le nom de son époux. Ainsi, elle s’est aussi appelée Madame Antoine Couture pendant quelques années. Maman est née à Ste-Irène, au printemps de l’année 1926. Elle était l’aînée de sa famille de onze enfants. À ce que je l’ai entendu raconter, j’ai compris qu’avant même d’avoir ses enfants à elle, elle s’était déjà pratiquée à prendre soin de ses plus jeunes frères et sœurs. Quand j’ai cherché les mots les plus importants pour décrire maman, le premier qui m’est venu à l’esprit est l’amour. Maman aimait. Elle aimait beaucoup papa, son époux. Mais je considère aussi que maman était amoureuse de la vie. Même si cette vie n’a pas toujours été facile pour elle. Nous sommes présentement trois de ses enfants vivants, qui avons reçu son amour qui nous a été dispensé avec bonheur. Mais maman a aussi mis au monde trois autres enfants décédés en bas âge. Jacinthe, Yolande et Thérèse ont-elles aussi reçu l’amour de maman et de papa. Donc, des moments de bonheur à travers la maternité mais aussi des moments de grande douleur dans la perte de ses toutes jeunes petites filles. Maman aimait. Elle aimait la vie. Elle aimait la nature. Elle vivait à la campagne; je ne l’ai jamais entendu s’en plaindre. Peut-être qu’elle l’a fait mais je ne l’ai jamais entendu. À la campagne, une de ses occupations préférées était la cueillette des petits fruits. Je pense que c’était une de ses occupations préférées parce qu’elle en a cueilli beaucoup beaucoup de petites fraises de champ, de framboises et de bleuets. Nous, ses enfants, avons passé plusieurs heures avec elle à cueillir des petites fraises pendant que Princesse, notre chienne, gardait fidèlement et fièrement le seau dans lequel nous accumulions la récolte. Maman faisait de ces petits fruits, année après année, de délicieuses confitures qui faisaient office de dessert avec les gâteaux qu’elle préparait. Son autre occupation estivale était la tenue du jardin où on trouvait tous les légumes pour assurer les provisions pour l’hiver et jusqu’aux prochaines récoltes. Il y avait trois parties au jardin. Une première consacrée aux pommes de terre. Ça, c’est principalement le territoire de papa. Une deuxième partie était pour les fraises de jardin dont on faisait aussi la vente, surtout pour les gens du village. Enfin dans la troisième partie on trouvait tout le reste des légumes. Maman était fière de son jardin. Elle en prenait grand soin. Un soin que je qualifierais de méticuleux. Un jour un visiteur avait fait la remarque : « Vous êtes bien chanceuse! Il ne pousse pas de mauvaises herbes dans votre jardin. ». Ça avait nettement insulté maman. Je ne sais pas si elle le lui a fait savoir. Ce que je sais c’est qu’elle a souvent raconté cette histoire par après en nettoyant ses rangées de légumes. Maman aimait jardiner. Mais pas seulement ça. Maman était une fermière. Une fière fermière. Fière du travail accompli tout au long de sa vie de fermière. Il y avait les poules, les vaches, les cochons. Maman a participé, selon les époques à toutes les activités de la ferme. Je ne suis plus certain de quel âge j’avais, probablement 3 ou 4 ans. Je restais assis à côté de la clôture regardant papa assis sur son tracteur et maman assise sur la moissonneuse faisant le tour du champ. Maman m’envoyait la main à chaque tour. Je suis certain qu’elle avait souvent un œil sur moi. Peut-être pour ça que je portais un béret rouge; pour être bien visible. Une fois que ses enfants eurent quitté la maison familiale, maman a assumé toujours plus de tâches, secondant papa dans toutes ses activités. Les besognes du matin et du soir, les semences et les récoltes de foin et de grains, la coupe du bois de chauffage et son entreposage pour l’hiver. Maman était de toutes les activités. Le temps de sa vie avec papa, je n’ai pas vu souvent maman ne rien faire. Elle avait toujours de l’ouvrage été comme hiver. Lorsque l’époque des travaux extérieurs se terminait, maman travaillait encore : tricot, tissage, couture, crochetage. Maman aimait ces travaux-là. En tout cas, j’espère qu’elle les aimait. Parce qu’elle en a tricoté des paires de mitaines et des paires de bas. Je ne m’aventurerai pas à en évaluer le nombre. Je pense qu’elle a fait ça toute sa vie, du moment qu’elle a pu tenir des broches à tricoter jusqu’au moment où ses doigts n’en étaient plus capables. Parce qu’elle en a tissé des catalognes, des napperons de table et des couvertes de laine. Encore une fois, je ne peux en dire le nombre. Mais, vous devez me croire, elle en a fait beaucoup. J’espère qu’elle aimait ça !! À ce que je me rappelle, au moins une douzaine d’hiver pendant lesquels maman se mettait à l’ouvrage. L’ourdissoir à l’étage pour préparer les chaînes de coton, le métier à tisser dans le salon. Nous, nous disions « la salle » parce que c’était la plus grande pièce de la maison. Les tas de coton et autres tissus à découper posés sur la table et maman toujours à l’œuvre. Parce qu’elle en a crocheté des tapis et elle en a cousu des courtes pointes. Tout ça, oui pour les besoins de la famille bien sûr. Mais maman en vendait aussi une bonne quantité. Maman était fière de ses productions. Maman aimait le travail bien fait. Oui, c’était une fière fermière. Je dis fière mais surtout pas dans le sens d’arrogance. Vraiment dans le sens d’avoir de la fierté, un amour-propre bien dosé. Parce que maman était d’une nature plutôt humble. Elle ne cherchait pas à s’afficher. Elle préférait plutôt demeurer discrète. Elle laissait la prise de parole en public davantage à son époux. Maman aimait beaucoup papa. Le décès de papa, en 1998, a encore une fois amené des moments douloureux dans la vie de maman. La perte subite de son mari lui a été d’une grande tristesse. Tout comme pour nous, ses enfants. Maman avait tout près de 72 ans. Papa avait 14 années de plus. Maman devait continuer sa vie sans lui. Maman aimait beaucoup. Elle était capable de beaucoup d’amour. Il y en a eu d’autres dans sa vie après le décès de papa. Maman aimait la vie. Il faut dire qu’elle aimait bien les hommes. Pas nécessairement juste l’Homme avec un grand H. Elle aimait bien la présence d’hommes autour d’elle. Cela s’est manifesté tout au long de sa vie. Même jusqu’au cours des deux dernières années de sa vie, passées en CHSLD, au centre Marie-Anne-Ouellet. On nous a souvent rapporté que lorsqu’une infirmière ou une préposée aux bénéficiaires avait des difficultés avec maman, on n’avait qu’à faire appel à un infirmer ou un préposé et maman devenait soudainement collaboratrice. Nous avons souvent été témoins, ma sœur, mon frère et moi des grands sourires destinés aux hommes qui prenaient soin d’elle. Soit dit en passant ici : Nous tenons vraiment à souligner la grande qualité des soins portés à maman lors de son séjour dans son dernier milieu de vie. Les hommes et les femmes qui travaillent au Centre Marie-Anne-Ouellet sont d’une bienveillance et d’un humanisme hors du commun. Nous voulons sincèrement remercier toutes ces personnes qui ont si bien pris soin de maman jusqu’à son dernier souffle. Oui vraiment, maman aimait. Elle aimait tout ce que je viens de décrire. Mais elle aimait aussi son Dieu. Après « Amour », le deuxième mot qui m’est venu à l’esprit en préparant cette allocution est « Piété ». Maman était une personne pieuse. Tout comme l’a été papa. À la maison, la prière faisait partie du quotidien. La prière du soir, tout le monde à genoux dans la cuisine face à la grande croix qui trônait au mur. Papa qui récitait les actes, de foi, d’humilité, de contrition. Je ne suis plus capable de tous les nommer et je ne m’essaierai pas à en réciter un. Maman avait toujours un chapelet pas très loin. Elle épinglait une médaille de St-Joseph ou de Marie à ma camisole quand j’allais à l’école. Mais je n’ai pas voulu continuer ça rendu au secondaire. Je pense que la prière a pris une place encore plus importante dans sa vie après le décès de papa lorsqu’elle est devenue seule. À ma connaissance, elle priait de plus en plus souvent. Elle me racontait pour qui elle priait. Elle priait pour nous ses enfants, aussi pour ses petits-enfants qu’elle aimait aussi beaucoup et qu’elle avait plaisir à voir arriver en visite. Elle priait pour les conjointes et conjoints de ses enfants et aussi de ses petits-enfants; même s’il y en a qu’elle n’avait jamais rencontrés. Elle priait pour ses frères et sœurs, ses beaux-frères et belles sœurs. Bref, je pense que maman priait pour tous ceux qu’elle aimait de même que pour leurs proches. Maman a aimé toute sa vie. Elle a prié toute sa vie aussi. Je ne sais pas à partir de quel moment elle a eu en sa possession un recueil de prières qu’elle lisait régulièrement. En fait, le livre est tellement usé que j’imagine qu’elle a dû le lire souvent. Ce recueil fait 375 pages. Il s’intitule « Mon rendez-vous avec le Seigneur ». Il a été imprimé au milieu des années 1980 et publié par les sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Pendant que j’accompagnais maman, la veille de son décès, j’ai retrouvé ce recueil de prière dans un tiroir. En parcourant la table des matières, j’ai vu qu’une des prières, vers la fin du livre s’intitulait « Ma dernière prière ». J’ai été ému d’en lire le contenu qui reprenait en 4 petites pages tout ce en quoi maman croyait, ce en quoi elle avait foi : le Seigneur Jésus, la Sainte Trinité, Marie mère de Jésus, Saint-Joseph, l’Ange Gardien etc. Lorsque ma sœur est arrivée au chevet de maman, j’ai lu cette prière à maman. J’en reprendrai ici quelques lignes : " Seigneur, voici la dernière prière que j’aimerais t’adresser avant de quitter cette terre alors que tu m’appelleras chez-toi. Je reconnais ton grand amour pour moi. Malgré mes péchés, crois-moi, je t’ai aimé, j’ai cru en toi. Père, Fils et Esprit Saint, Trinité Sainte, je vous adore et j’unis mes louanges aux louanges des anges et des saints dans le ciel. Esprit Saint, tu es lumière et force sur mon chemin, conduis-moi jusqu’à la mystérieuse rencontre au seuil de l’Éternité. Seigneur, c’est ton enfant qui arrive chez-toi. Amen." La foi de maman, ses valeurs, son amour pour les siens resteront maintenant gravés dans nos mémoires. Merci maman pour tout ce que tu as pu nous apporter en amour, en don de toi-même, à nous tes enfants, tes petits-enfants, tes frères et sœurs, tes neveux et tes nièces et à tout ton entourage au cours de ta vie. Merci à toi, amour de maman !!!


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Hommage à M. Daniel THÉBERGE

Hommage à M. Daniel THÉBERGE

Hommage à monsieur Daniel Théberge, lu par sa douce moitié Annie, à l'église d'Amqui, le lundi 9 octobre 2023, jour de la célébration commémorative. À toi, ma tendre moitié, Ce fut agréable de partager 32 belles années en ta compagnie. J'aurais aimé que nous soyons toujours ensemble, mais le destin en a décidé autrement. En avril dernier, la maladie t'a frappé de plein fouet en te laissant un faible pourcentage de recouvrir à une guérison. Malgré que tu as perdu ton combat face à l'adversité, tu es demeuré confiant en démontrant un courage exemplaire. Nous sommes fiers de toi. Ce qui m'a grandement attirée chez toi, c'est avant tout ton beau sourire, tons sens de l'humour aiguisé, ton authenticité et ta beauté. Te souviens-tu lorsque Julien est venu au monde, le 30 juillet 2004. Tu l'as pris dans tes bras en le cajolant afin de faire sa connaissance. Tu étais tellement émerveillé d'avoir un fils. Tu avais les yeux comme des diamants. Tu lui as donné une bonne éducation et prodigué de bons conseils. Je veux apporter ma gratitude à la famille Côté pour tout le support et l'aide que vous m'avez déployé. Vous avez été formidables. Je tiens à remercier ces 2 soeurs pour les moments consacrés à leur frère. Avant de terminer cet hommage, je tiens à remercier le personnel soignant du Centre hospitalier d'Amqui ainsi que celui du Centre d'hébergement Marie-Anne-Ouellet pour leurs bons soins. Un grand Merci également au Dre Suzanne Paquet et à monsieur Jean-François Couillard pour leur humanisme, leur écoute et leur gentillesse auprès de nos familles. Maintenant, tu peux te reposer et veille sur chaque membre de nos familles. Nous t'aimerons toujours. De Annie et ton fils Julien


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Hommage à Mme Cécile VÉZINA

Hommage à Mme Cécile VÉZINA

Hommage à madame Cécile Vézina, composé et lu par sa fille Line, lors de la célébration commémorative qui a eu lieu à la Maison Fournier, vendredi le 8 décembre 2023. C’est avec émotion que je m’adresse à vous pour vous parler de ma petite maman chérie, pour lui rendre une infime partie de l’amour que j’éprouvais pour elle et de la fierté que j’ai de dire qu’elle est ma maman. La dernière année a été pour moi une année de chance, car, j’ose le croire, papa me chuchotait dans mon inconscient que je devais t’accueillir dans notre petit nid, à moi et Marco. Suite à ton hospitalisation en décembre 2022, nous t’avons accueillie. À partir de ce moment, une nouvelle vie débutait pour nous trois. Nous avons créé de nouvelles habitudes, nous avons appris à partager notre quotidien. Ce fut un réel bonheur parsemé de quelques petites embûches. Souvent, on pense que onze mois c’est long, je peux vous dire que non. J’ai juste eu le temps de m’habituer à jouer une petite partie de skip bo de temps en temps. Je me suis également habituée à prendre de soin de toi, à m’assurer que tu sois correcte et que tu ne manques de rien. Même le ronronnement de ta machine à oxygène me manque ou encore la voix de Guylaine Tanguay qui jouait à la télévision et que ton petit regard coquin se tournait vers moi lors de mon retour du travail me cause un sentiment de vide. Tu mettais un petit vent de fraîcheur dans notre quotidien tous les soirs, un petit colleux et un petit « Je t’aime » avant le coucher. Depuis ton départ, je l’attends encore ton colleux. Je m’ennuie d’entendre Marco te taquiner et toi d’y répondre « PFFF » en riant. Malheureusement, le son de ta voix ne résonne que dans ma mémoire. Un de mes plus grands souhaits est de toujours me rappeler de ta voix, mais j’ai peur, j’ai peur de plus l’entendre. Tous ici, connaissaient le côté accueillant de maman. Toujours contente de voir mes enfants arriver pour une petite visite ou un souper en famille. Même chez Julie, elle avait sa place désignée à la table! Et que dire des petits plats que Julie apportait! Je peux encore la voir se lever, soulever le couvercle pour sentir et découvrir ce que c’était. Gourmande comme elle était d’un simple plat de pâtes jusqu’à l’assiette de fruits de mer, je la vois encore avoir l’eau à la bouche! Son Steeve, il était-tu beau un peu, il était pour elle, présent à tous les dimanches. Elle aimait discuter et même chiâler sur tout et rien. Tant qu’elle les voyait, elle était heureuse. Je me souviens comme si c’était hier, te voir maman jouer à la balloune avec Jayden, ton arrière-petit-fils. Malheureusement, cela n’était plus possible avec tes problèmes de santé. Je me rappelle aussi, de ton amour pour les sorties. Elle aimait tu cela un peu se faire coiffer pour une promenade. Si vous l’aviez vue, les yeux et le sourire lorsque je lui disais « t’es belle maman, tu ressembles à une jeune poulette ». Elle était fière et aimait bien paraître. Camping, repas au restaurant, balade en auto pour aller déguster une bonne crème molle ou encore un voyage à Québec. Lorsque nous réservions un motel, tu étais comme une jeune qu’on apportait avec nous, c’était une magie pour toi et pour nous c’était beau de te voir ainsi. À Pâques, lors de notre visite chez Mélanie ta fille à Jonquière, tu étais si heureuse, il y avait longtemps que tu n’avais pas fait cette longue route. J’ai encore de beaux moments gravés dans ma mémoire à te voir chanter du western que tu entendais à la télé, te taper dans les mains et te voir te dandiner dans le fauteuil. Vraiment, elle retrouvait un air de jeunesse. À ce moment, jamais nous n’aurions pensé que c’était ton dernier anniversaire que nous soulignons, tes 80 ans, tu étais tellement émue petite maman adorée. Le 18 novembre, elle a entrepris ce grand voyage, son dernier souffle dans mes bras. Un voyage sans retour. Elle est partie retrouver l’homme qu’elle aimait et qui lui manquait depuis tant d’années. Pars, prends ton envol petite maman chérie. De là-haut, veuille sur nous, guide-nous afin qu’un jour nous puissions retrouver le sourire. Une seule chose que je souhaite maman, lorsque tu seras bien de l’autre côté, fais-moi sentir ta présence par de petits signes tels qu’un papillon me tourne autour ou encore une plume laissée au pied de ma porte pour me réconforter. Je t’aime de tout mon cœur, on se donne rendez-vous dans l’éternité. Ta fille Line xxx


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Hommage à M. Roger GALLANT

Hommage à M. Roger GALLANT

Hommage à monsieur Roger Gallant, lu par Marie-Pier et Laury-Ann, ses petites-filles, en l'église de Causapscal, le samedi 28 octobre 2023. Bonjour à toutes et à tous, merci d’être présents aujourd’hui. Nous avons conjointement, Marie-Pier et moimême, rédigé cet hommage que nous souhaitons adresser à notre grand-père. Cher Pépére, Nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour faire l’histoire de ta vie. Les personnes présentes aujourd’hui te connaissaient que ce soit à titre de « monsieur Gallant », « Roger », « Doudou », « Papa » ou comme nous t’appelions « Pépére ». Dans ta vie, tu as été un fils, un frère, un mari, un père, un grand-père, un arrière-grandpère ou bien un collègue, un ami, ou un voisin, et ce, pour nous tous rassemblés ici aujourd’hui. Tu étais un homme honnête, vaillant, fort et courageux, un homme de coeur, toujours prêt à prêter main forte. Saches que nous avons toujours eu une grande admiration pour notre Pépére, pour toi, cet homme qui a tout donné et qui s’est battu pour que sa famille ne manque de rien, qui a comblé sa femme de bonheur et qui l’a aimé de toutes ses forces jusqu’à la fin de sa vie. Votre histoire d’amour est l’une des plus belles, sinon la plus belle, que nous connaissons. Tu as toujours été présent pour ta famille, pour ta femme et tes filles, et ce, malgré tous les défis auxquels tu as été confronté. Tu en avais de la volonté. Pour nous tes petits-enfants, tu nous donnais tellement d’amour et d’attention. Tu nous soutenais dans tous nos projets avec intérêt et fierté, tes questions et tes yeux brillants pouvaient en témoigner. Tes arrière-petits-enfants te remplissaient de fierté et de joie, chacune de leur visite était pour toi un réel bonheur et nous croyons ne pas nous tromper aujourd’hui, en te disant que ce bonheur était partagé. Tu as toujours été fier de ta famille et, sache que nous sommes tous fiers et reconnaissants de pouvoir dire qu’on fait partie de la tienne. Tu n’es peut-être plus là, mais tu resteras graver dans nos coeurs à jamais. Nous nous souviendrons de tes sourires,de tes rires, de tes grimaces et de tes yeux brillants, de ton air haïssable, de tes blagues, de ta volonté de fer et de ton incroyable force de caractère. Tu étais toujours là pour nous. Tu as pris soin de nous. Tu voulais nous faire plaisir, nous faire rire. Un jour, tu m’avais dit que le fameux scooter jaune que j’aimais tant chez vous était brisé. Tu m’avais dit qu’on devait aller le faire réparer dans un rang d’Albertville, chez monsieur Roussel tu disais. Nous y allions en voiture, du moins c’est ce que je croyais, puis tu t’es arrêté au beau milieu de nulle part. Tu as sorti le scooter et tu l’as démarré, en me disant : « y va ben ce scooter-là ». Tu voulais me permettre d’en faire dans une rue moins passante. Quelques années plus tard, assis dans ton fauteuil à côté de Mémére, tu as découvert Candy Crush sur ta tablette. Tu étais rendu bon, tu passais beaucoup de niveaux et puis pouf, passé le niveau 100, tu as tout perdu et tu m’as appelé pour que je vienne voir ça, que je te répare ça. Je peux te dire que j’en ai joué du Candy Crush cette nuit-là, mais ton visage illuminé en valait clairement la peine au matin. L’année dernière ou celle d’avant, nous avons enfin, Marie-Pier et moi, appris à jouer au boeuf, depuis le temps qu’on vous regardait jouer aux cartes et qu’on avait hâte de nous y mettre avec vous. Tu avais une règle : on sort les cartes quand y’a de la neige, et on les sert quand y’en a plus. À trois, nous nous déplacions pour jouer aux cartes avec toi, tu appelais même chez nous juste pour être certain qu’on vienne. La dernière fois que nous avions joué, je me souviens qu’il n’y avait pas de neige à l’extérieur, mais il y en avait bien quelque part dans le monde qu’on disait ! Ces petits moments resteront à jamais gravés dans ma mémoire, sache que je t’aime et que je suis reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu ne nous disais jamais non. Plus jeune, je me souviens que tu jouais avec moi à l’école et que tu acceptais de réaliser les devoirs et les travaux que j’avais préparés. Tu en avais commis des erreurs, à l’époque je ne savais pas que tu les faisais exprès pour moi. Tu n’étais jamais fatigué, du moins, tu le cachais bien. Je me souviens d’avoir été à l’épicerie avec toi, tu avais pris un sac de cerises et nous l’avions mangé en nous promenant dans les allées et lorsque nous avions terminé le sac, mon beau pépère, tu l’avais laissé sur une étagère en disant : « elles ne sont pas bonnes ces cerises-là ! » J’avais tellement ri avec toi. Nous avions tous les deux la bouche rouge à cause des cerises. Tu adorais nous raconter des histoires. Toutes celles auxquelles nous avons fait mention ici, toutes celles que tu as pu nous raconter, tout ce que tu as pu nous apprendre, nous transmettrons tout à tes arrière-petits-enfants, à nos enfants, sois-en certain. Ils sauront qui tu étais, ils sauront tout l’amour que nous avons tous pour toi et celle que tu nous portais. On n’est jamais préparé au départ d’une personne que l’on a aimée pendant toute sa vie, mais tu nous as transmis ton courage et ta force de caractère pour faire face à cette épreuve qu’est d’imaginer de poursuivre une vie sans toi. Pour conclure, Victor Hugo a écrit : « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis ». Tu vas nous manquer Pépére, ton souvenir restera bien vivant dans nos coeurs et dans nos vies. Pour nous tous, tu as toujours été un modèle, un héros, l’homme le plus fort, et tu le resteras. Merci, du fond du coeur, pour tout ce que tu as fait pour nous, nous t’en serons à jamais reconnaissantes. Repose en paix, tu le mérites amplement.


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Hommage à monsieur Paul AUBUT

Hommage à monsieur Paul AUBUT

Hommage à monsieur Paul Aubut, lu en l'église de Val-Brillant, vendredi le 3 mars 2023, jour de la célébration commémorative. Bonjour à tous, Paul a toujours dit qu’il avait eu une belle vie. La ferme, sa Cécile et ses enfants en santé, c’était ça pour lui le vrai bonheur. Il nous racontait souvent que lorsqu'il était soudeur sur les chantiers de construction de barrages, comme à Labrieville, les jeunes canadiens français étaient toujours affectés sur les jobs les plus dures et les plus dangereuses, par les foremans anglophones. Ça a renforcé sa détermination à devenir son propre patron. Patiemment, il a amassé son argent pour s’affranchir. Il s’est installé sur la plus belle ferme du rang, avec en prime la belle Cécile, pour travailler dur, d’un soleil à l’autre, mais en homme LIBRE. En maman, il avait trouvé non seulement une épouse, mais une partenaire indispensable. Avec nous les enfants, il n’avait qu’à prendre sa grosse voix et on disparaissait sous les couvertures à l’heure du coucher. Mais il était aussi bon et indulgent. Il nous faisait confiance et croyait que l’école de la vie valait mieux que les discours. On voyait aussi qu’il était humble, réservé, qu’il possédait la noblesse du cœur qui impose le respect autour de lui. Toute sa vie, il a voulu le meilleur pour les siens. Il croyait au progrès et apportait constamment des améliorations à sa ferme, dont il était si fier. Durant le temps des foins, il s’entourait de jeunes voisins, les petits Côté, de neveux Denis et René et de ses gars Dany et Sébastien, pour les travaux des champs. À la retraite, il ne rêvait pas de voyage. Il préférait s’affairer dans sa cave où il bricolait des meubles pour ses enfants. Il a même passé tout un hiver à construire la réplique de la maison de madame Smith, que plusieurs considéraient comme un joyau du patrimoine bâti de Val-Brillant. Quelques maladies l’ont affaibli durant les dix dernières années de sa vie. Mais on va bien plus se rappeler de l’homme de 120 livres qui était fort comme un bœuf. Je le revois debout dans la remorque en train de planter des piquets de clôture en trois coups de massue bien sonnés. On va se rappeler aussi qu’on s’est sentis aimés par lui, qui venait d’une époque où on ne disait pas ces choses là. Dans les derniers moments de sa vie, sur son lit d’hôpital, il avait encore assez d’humour pour nous traiter de « téteux » parce qu’on lui répétait qu’on l’aimait, mais il avait aussi assez de force pour serrer notre main longuement. Merci pour tout « pops »! À nous aujourd’hui de célébrer la vie de Paul Aubut.


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Hommage à M. Mario Lévesque

Hommage à M. Mario Lévesque

Hommage à monsieur Mario Lévesque, lu par sa soeur, à la chapelle de la Maison Fournier, le vendredi 26 août 2022, jour de la célébration commémorative. HOMMAGE À MARIO C’est avec beaucoup de chagrin que nous voyons partir Mario pour ce long voyage qui demeure un grand mystère pour le commun des mortels. Je veux d’abord, au nom de la famille, offrir à Marlène, à Éric, Nathalie et Bruno nos plus profondes sympathies et l’assurance de notre soutien fraternel en cette rude épreuve. J’aimerais aussi souligner le dévouement indéfectible de Marlène auprès de notre frère au cours de cette impitoyable maladie ainsi que le courage dont Mario lui-même a fait preuve au cours de cet épisode fort éprouvant. Enfin, je veux remercier Nathalie qui m’a fourni des notes très inspirantes pour rédiger cet hommage. Je voudrais d’abord vous faire part de quelques anecdotes qui ont marqué son enfance au Lac-Humqui. Très tôt, il s’est intéressé aux automobiles. Mon père possédait alors une petite voiture anglaise, un «Morris Minor». Il nous arrivait, Mario et moi, de jouer dans la voiture garée dans une pente devant la maison. Un dimanche après-midi, où nous prenions place dans la voiture, voilà que Mario actionne le levier de vitesse. Arriva ce qui devait arriver : l’auto recula dans la pente en accélérant. Notre conducteur novice ne s’énerva pas pour autant. Pendant que je criais au secours, lui manipulait le volant, si bien que nous avons bifurqué latéralement pour nous arrêter dans une clôture de l’autre côté de la route. Heureusement, car en ligne droite, c’était le lac. Au cours de ses premières années scolaires, il devint servant de messe. Il fallait le voir avec son beau surplis et sa belle soutane confectionnés par maman. Cependant, au grand déplaisir du curé de la paroisse, il laissait souvent traîner son surplis dans la sacristie, si bien qu’un jour, le curé l’a caché. Mario en fut quitte pour le chercher, ce qui devait lui donner une leçon. Servir la messe était aussi une fonction exigeante pour un jeune enfant. Il devait se lever très tôt le matin pour la messe de six heures mais il n’a jamais rechigné à le faire. À cette époque il disait vouloir faire un pape. Si au cours des dernières années vous l’avez vu pêcher sur le Lac-Humqui, sachez qu’enfant, il accompagnait fréquemment monsieur Zéphir Saint-Gelais à la pêche aux touladis et en revenait avec de forts belles prises, parfois plus importantes que celle de son compagnon de pêche. Puis, en octobre 1956, nous sommes déménagés sur la ferme à Saint-Léon. Là, sa remarquable débrouillardise a été des plus utiles à la famille. Il a su bien épauler nos parents. Sa légendaire ingéniosité fut mise à profit pour bien des tâches. Par exemple, il attelait un petit bœuf pour rentrer le bois de chauffage. Mario était un enfant plutôt distrait. Pour preuve, en 1957, un an après notre arrivée à Saint-Léon, notre école fut détruite par un incendie durant la nuit. Le lendemain Mario partit pour l’école et c’est à mi-chemin qu’un passant lui fit remarquer qu’il n’y avait plus d’école. Mario aimait rire et faire rire. C’était un conteur-né. Selon Nathalie, quand il leur racontait des histoires, c’était dans les moindres détails. Possédant une mémoire phénoménale, il pouvait monologuer pendant des heures sans lasser le bon public qu’était sa famille. Il avait une imagination des plus fertiles pour faire des blagues et changer entre autres les paroles de chansons ou pour imiter les petits travers des uns et des autres. Quand ses récits accrochaient ou que ses farces provoquaient les rires, il en ajoutait sûrement un peu, question de maintenir l’hilarité générale. Nathalie m’a aussi souligné qu’au cours des derniers moments de sa vie, il savait encore rire et faire rire trouvant même le tour de tourner en dérision sa maladie et son état de santé. Mario était un homme des plus habiles et ce, dans plusieurs domaines. La mécanique, la plomberie, la menuiserie, l’électricité n’avaient plus de secrets pour lui. Toutes ces activités, il les exerçait avec le souci de les réaliser à la perfection et était toujours prêt à défaire et à recommencer s’il n’était pas satisfait du résultat. Il en aura rénové des maisons au cours de sa vie. Mario avait le cœur jeune. Il s’est bien adapté à la nouvelle technologie comme le signalait Nathalie dans les notes qu’elle m’a remises. Très tôt, il démontrait un grand intérêt, pour ne pas dire une passion, pour les automobiles ou autres véhicules motorisés. On ne saurait calculer le nombre imposant de voitures qu’il a possédées et réparées. Les machines agricoles ont également fait partie de cette panoplie. Il a été le premier opérateur d’une moissonneuse-batteuse à Saint-Léon, travaillant parfois jour et nuit, étant donné que c’était la première et la seule machine dans la paroisse. Mario a été un fonceur et surtout un bon vendeur. Comme me le disait Nathalie, il y a quelques mois, mon père était tellement bon vendeur, qu’il a réussi à me faire croire qu’il n’était pas malade. C’était un homme très travaillant. On l’a vu mécanicien sur la Côte-Nord puis, revenu dans sa région natale, monter un commerce de distributions de bijoux et autres articles dans différents commerces de Gaspé à Rivière-du-Loup. Un peu plus tard, avec sa conjointe de l’époque, ils ont fondé Le Journal du BRICK À BRACK. Les habiletés manuelles de Mario ont permis d’installer des locaux très fonctionnels au sous-sol de leur résidence pour s’adapter à l’essor rapide de ce commerce. Il a aussi tâté brièvement de la politique en se faisant élire maire de Saint-Léon. À cet égard, il est particulièrement fier d’avoir bloqué avec son Conseil municipal un projet de porcherie. En témoignent, deux publications de L’Avant-Poste conservés précieusement dans ses souvenirs l’une qui rapporte les faits, et l’autre, une lettre de félicitations d’une lectrice. C’était quelqu’un qui aimait la vie. Il se disait satisfait de celle qu’il avait vécu et l’a manifesté au cours des dernières semaines passées auprès de ses proches. Bref, bien qu’il aurait sans doute souhaité continuer sa route, nous pouvons croire qu’il a été heureux et qu’il a profité de cette vie. C’est une consolation pour nous tous. Nous garderons donc de toi Mario, le souvenir d’un bon vivant et j’emprunte ici, en les paraphrasant,les paroles de Saint Exupéry au moment où son Petit Prince retourne sur son étoile: « Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes (…) Quand nous regarderons le ciel, la nuit, puisque tu habiteras dans l’une d’elles, puisque tu riras dans l’une d’elle, alors ce sera pour nous comme si riaient toutes les étoiles. (…) Et quand nous serons consolés (on se console toujours) nous serons contents de t’avoir connu. » Tu seras toujours notre frère, notre ami. Quelqu’un qui nous fut très cher. Bon séjour sur ton étoile très cher Mario!


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Hommage à M. Laurey Lacasse

Hommage à M. Laurey Lacasse

Hommage à monsieur Laurey Lacasse, lu au cimetière de Causapscal, le samedi 27 août 2022, jour de la mise en terre. Bonjour à tous, S'en ai terminé de ce bref séjour sur cette terre. C'est ce que Laurey nous aurait tous dit. Il nous aurait aussi dit "Ne pleurez pas mon départ mais soyez plutôt heureux de me savoir soulagé et libéré suite à ce combat...". Laurey aura vécu ces belles années comme il a voulu et il a terminé son histoire comme il le souhaitait c'est à dire, simplement, sereinement, dignement et surtout avec résilience sans trop de larmes mais sans vous quitter avec une belle trace dans vos coeurs. Tous seront d'accord pour dire que ce cher Laurey, avait de belles grandes valeurs humaines telles que: l'importance de la famille (sa petite famille bien à lui), on pense ici à sa douce moitié, sa femme tant aimée, à sa belle-fille Mélanie, ces petits-enfants Zachary, Gabrielle, sans oublier ses arrières Ralley et Madisson, son grand frère Mario, qui avait une place bien particulière dans sa vie et dans son coeur. Le respect, la bienveillance se suivaient de très proche dans l'échelle de ses valeurs. Sans oublier son humour particulier qui se démarquait des autres de part ses répliques distinctes et ses souvenirs loufoques. Pour terminer c'est une certitude que Laurey n'aurait pas voulu partir sans vous dire à tous de ne pas vous inquiéter, qu'il sera là d'une autre façon mais au rendez-vous pour l'amour de sa vie SOUSOU, sa femme des 23 dernières années, qu'ils auront vécus de façon unique, remarquable et inoubliable et qu'il ne remerciera jamais assez cette vie d'avoir eu sur sa route toutes les personnes qui se sont présentées à lui. C'est ce que Laurey vous aurait dit... Merci à tous de votre si précieuse présence et d'avoir fait partie dans les 65 pages de mon histoire.


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Hommage à M. Hilaire BÉRUBÉ

Hommage à M. Hilaire BÉRUBÉ

Hommage à monsieur Hilaire Bérubé, lu par sa petite-fille Mélanie, en l'église de Sayabec, le vendredi 12 août 2022, jour de la célébration commémorative. Hommage à grand-papa J’ai le mandat de vous parler aujourd’hui au nom de tous de mon grand-père Hilaire, notre pépère COQ ! Papi était un homme fondamentalement bon. Il était vaillant et aimait aider les autres. Il y avait de la place chez lui pour tout le monde. C’était un homme accueillant et chaleureux . Toujours prêt à faire rire, c’était un bon vivant. Comme tout le monde le sait, la musique était ce qu’il aimait le plus. Faire danser les gens, ça le rendait heureux. De la musique, y'en avait dans chaque pièce de la maison, même dans la salle de bain. À certain d’entre nous, il a légué son grand talent de musicien, mais nous a transmis à chacun de nous son amour pour la musique. Quand le dimanche, nous mettrons la musique au 96.5, nous penserons tous à lui c’est certain. Si au « Bel Air », c’était l’enfer avec Hilaire, et bien sa place à lui est au paradis ! Veille sur nous tous Papi et repose en paix, tu l’as bien mérité !


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