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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage à M. Onil POIRIER

Hommage à monsieur Onil Poirier lu à la Maison commémorative familiale Fournier, le mercredi 17 juillet 2019, jour de la célébration commémorative. Bonsoir à tous! Mon père s'est battu pendant 10 ans au plus profond de lui-même pour pouvoir passer plus de temps avec tous ceux qu'il aimait mais malheureusement la maladie a gagné contre lui! Je voudrais si possible, pour vous, que sa pensée puisse se poursuivre malgré son décès en donnant à la Fondation d'Alzheimer pour qu'il n'ait pas souffert tout ce temps pour rien, car personne d'entre nous n'est à l'abri de cette maladie! Cet homme au grand cœur pourra ainsi poursuivre son rêve pour le bien-être de tous, malgré son décès ! Toute cette force physique que tu avais pour rester auprès de nous. On va l’avoir transformée en cet arbre très robuste (tout comme toi) en érable majestueux, pour nous encourager à mieux comprendre et réaliser ce que le mot persévérance peut signifier! En te voyant grandir de nouveau à travers vent et tempête et en nous démontrant toute la beauté de ton âme à travers ton merveilleux feuillage (très jolie idée de ta petite fille Jessica). Et en passant, ne t’inquiète pas pour ta chère épouse et ton petit-fils Dylan, car je vais en prendre soin du mieux que je peux et Dylan aussi envers ton épouse, notre chère maman et grand-maman ! Jusqu’au jour où on pourra tous te serrer la main de nouveau à tes côtés. Ton fils Steve MERCI pour tout papa et quitte nous en paix car ta famille ne t'oubliera jamais! (On a la chance, qu'avec les dons, de ne jamais avoir cette maladie qui nous ferait t'oublier!) je T'AIME et bon voyage on va se revoir un jour!


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Hommage à M. Steve CHAREST

Hommage à M. Steve CHAREST

Hommage à monsieur Steve Charest, composé et lu par sa mère Manon Lauzier, à la Maison commémorative familiale Fournier, le samedi 31 maI 2025. Mon fils, ton départ beaucoup trop vite, nous laisse sans mot. Il nous faut apprendre à vivre avec ton absence qui ne disparaitra jamais. C'est chercher ta voix, ton regard, ton rire et ne les retrouver que dans nos souvenirs. C'est se réveiller chaque matin avec ce vide, ce manque qui serre la poitrine et comprendre que rien sera plus jamais comme avant. C'est voir les autres avancer, sourire, parler d'avenir, pendant que toi, tu restes coinçé entre hier et aujourd'hui. C'est vouloir te raconter quelque chose, puis se rappeler que tu ne répondras plus jamais. Ce n'est pas juste de la tristesse. C'est une bataille silencieuse, une douleur invisible que personne ne voit vraiment. Nous pleurons ton absence mais la souffrance plus grande, c'est lorsque nous nous rendons compte que plus jamais tu ne reviendras. Ce n'est pas oublier, ce n'est pas tourner la page, c'est apprendre à marcher avec un morceau de soi en moins et espérer qu'un jour la douleur sera un peu moins lourde. Steve, tu nous manques déjà énormément. Tu aurais tellement aimé gagner cette partie... Tu nous disais : "Je vais me battre jusqu'au bout." Malheureusement, le sort en a décidé autrement. Ton courage et ta résilience en disent long sur l'homme que tu étais. J'aurais tellement aimé avoir une baguette magique pour être en mesure de changer ton destin et te permettre de continuer à gravir les montagnes avec ta petite famille. Durant cette bataille contre la maladie, pendant exactement 671 jours, sans broncher, en restant toujours positif, malgré de petits instants de découragement, mais dans ta situation, ces moments étaient entièrement légitimes. Ton surnom de guerrier prenait tout son sens. J'aurais encore tellement de choses à te dire même si nous avons passé tout ce temps ensemble depuis le début de ta leucémie, mais je suis certaine que par mes pensées, tu m'entends. Pour l'instant, accepter et comprendre ton départ est vraiment impensable. Je ne crois pas que nous seront en mesure de le faire pour le moment. Il faudra apprendre à apprivoiser cette douleur tout doucement. Comme nous te l'avions mentionné, soit assuré que nous continuerons ce beau projet de vie que tu as commencé avec Sarah-Pier, pour Louis et Jacob. À travers tes deux garçons, ta présence continuera de vivre parmi nous. Dorénavant, je devrai me résigner à ne plus entendre ta voix m'appeler maman, mais j'aurai la chance d'entendre tes garçons me dire grand-maman. Nous tenons à remercier ta gang de chums qui t'ont entouré d'amour pendant cette lutte difficile et particulièrement, un merci à ta petite soeur de coeur Christina, avec son positivisme acharné ainsi qu'à ta belle infirmière privée Maude. Nous sommes fiers de toi Steve, de tout ce que tu as accompli durant ton trop court passage dans nos vies. Tu seras invisible à nos yeux mais toujours présent dans nos coeurs. De là-haut, veille sur nous tous et garde nous une place à tes côtés. Mon doux et grand guerrier, repose-toi bien où que tu sois et ce, sans souffrance car tu le mérites tellement. Nous sommes certains que déjà tu t'es fait plein d'amis car ton charisme était irrésistible. Tu fais maintenant partie de cette poussière d'étoile. Nous t'aimons très fort aujourd'hui et ce, pour l'éternité. De Mamam et Papa


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Hommage à M.Hervé TURBIDE

Hommage à M.Hervé TURBIDE

Hommages à monsieur Hervé Turbide, lus en l'église de Lac-au-Saumon, vendredi 23 mai 2025, jour de la célébration commémorative. Introduction par son épouse Josée Hervé était déjà dans la trentaine lorsque je l’ai connu. Je n’ai pas assisté à la première moitié de sa vie. Donc, la première partie a été écrite par sa sœur Martine. Ensuite, c’est le texte que je lui ai écrit qui suivra. Écrit et lu par sa soeur Martine Hervé, ton départ prématuré a laissé un grand vide dans nos vies. Tu étais un conjoint, un père aimant et attentionné. Ta joie de vivre, ton courage et ta force resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Déjà jeune garçon, je m’en rappelle moins, mais j’ai entendu maman racontée qu’elle était sortie pour voir où vous étiez rendus. Il y avait un attroupement au bord du trou de bouette, qu’avec ton jumeau (difficile de vous dissocier un de l’autre) vous vous amusiez à vous pousser dans le trou de bouette. Tu n’avais pas ton pareil pour te faire passer pour ton frère afin de ne pas avoir de retenu à l’école. J’en ai entendu des pas pires de la part de tes amis. Mettre de la poudre à laver dans la fontaine de l’hôtel de ville pour faire un beau bain de mousse (Il en avait à la grandeur du stationnement.) D’un tempérament heureux, tu aimais sortir avec tes amis, faire du sport d’équipe et avoir du fun. Tu n’aimais pas perdre, au hockey tu disais : « C’est la faute de l’arbitre ». Nous te chérirons toujours et te porterons dans nos cœurs pour l’éternité. Repose en paix, mon cher frère. Écrit et lu par son épouse Josée Ma première rencontre avec Hervé a été une rencontre brise-glace comme nous pouvons le dire, nous étions à la fête d’anniversaire du copain d’une amie commune. Autour d’une petite table ronde à la Mansarde, il a voulu lancer un glaçon à la personne fêté. Mais voyez-vous, c’est moi qu’il a reçu en plein front. Wow belle approche pour faire connaissance. Très gêné mais avec son sourire charmeur, il est venu s’excuser. Nous nous sommes rencontrés à nouveau au Beach Party à l’aréna d’Amqui. Il était accompagné d’André et Benoît, ils se suivaient tout le temps, c’est trois-là. Il me semble qu’ils étaient loin de Matane, mais bon. Je peux dire que c’est le début de nos fréquentions. Nous avons emménagé ensemble le 1er juillet 1999 à Amqui le lieu de mon travail. Je crois qu’il tenait beaucoup à moi parce qu’il a voyagé Amqui-Matane un bon moment en attendant d’avoir un poste à Amqui. Après quelques années de vie commune nous nous sommes lancés dans le plus beau projet et notre plus belle réalisation que nous avons eu ensemble, celui d’avoir un enfant. C’est le 23 août 2003 que nous avons accueilli notre beau William qui nous remplit d’amour et de fierté. William nous aimons le jeune homme bon et bienveillant que tu es devenu. Nous sommes fiers de toi et t’aimons plus que tout. Ton père ne le disait pas avec des mots, il n’en était pas capable. Mais sache que lorsqu’il parlait de toi c’était un papa rempli d’amour et de fierté. Laissez-moi vous faire connaitre Hervé par les activités et les passe-temps qu’il pratiquait. Hervé aimait beaucoup la pêche et je suis contente qu’il ait fait connaitre à notre fils ce beau passe-temps que celui-ci qualifie de méditatif. De mon côté, il n’a pas réussi à me recruter mais c’est bien comme cela, une activité père et fils est parfaite pour créer des liens et de beaux souvenirs. Hervé m’a apportée une ou deux fois à la pêche pas plus. Mais, c’est vrai que je lui donnais beaucoup de travail. Je ne mettais pas mes vers sur l’hameçon, je ne tirais pas ma ligne (elle n’allait pas assez loin) et je ne décrochais pas le poisson pis encore moins de le vider. Mais pour « riller » par exemple, j’étais la meilleure. Il aimait beaucoup m’imiter quand nous comptions notre histoire de pêche et de dire que le poisson suivait la ligne et je n’y donnais pas la chance de mordre. Dans ce temps-là, je lui rappelais que j’avais pris peut-être une seule truite mais que c’était la plus belle. On aimait beaucoup se taquiner. Une activité qui faisait toutefois l’unanimité chez nous était le plein air et la randonnée pédestre. Nous en avons fait beaucoup et un peu partout. À chaque été durant nos vacances, nous en profitions pour passer du temps de qualité ensemble. Mais pour ceux qui connaissaient Hervé, il fallait qu’il soit le premier en avant. On va dire que c’était pour protéger sa famille du danger qu’on pouvait rencontrer mais entre nous on sait bien que c’était par orgueil. Et je pense qu’il doit y en avoir d’autres comme ça dans la famille Turbide. Mais l’activité qu’Hervé affectionnait le plus était le Jiu-Jitsu, il en parlait tout le temps et aimait faire des démonstrations de clé de bras à tout le monde. Ouf, c’était un peu long parfois. Mais je peux dire que le Jiu-Jitsu lui a apporté ce qui lui manquait peut-être le plus depuis qu’il était à Amqui, parce qu’on sait bien que Hervé était un gars d’équipe, de gang et aimait avoir du plaisir. Et c’est vraiment l’amitié qu’il a tissée avec les membres du club qui me réchauffe le cœur dans ces moments difficiles. Je ne peux passer au silence le réconfort et le soutien moral durant toute la maladie d’Hervé par son grand ami Sylvain. Merci d’avoir été là pour Hervé et d’être encore là pour moi et William Sylvain. Un des derniers passe-temps d’Hervé, a été l’apprentissage de la guitare durant le confinement de la pandémie. William m’en voulait un peu, il me disait « Maman, pourquoi as-tu acheté une guitare à papa » Parce que oui les débuts ont été difficiles pour nos oreilles, la première pièce pratiquée de son répertoire était des Cowboys Fringants « Toune d’automne » nous étions pus capable de l’entendre. Et plusieurs d’entre-vous vont se rappeler des appels vidéo lorsqu’il avait un ti-verre dans le nez et qu’il décidait de sortir sa guitare pour montrer ses talents. Mais je peux dire qu’il a fait preuve d’une grande détermination malgré nos taquineries. La vie a été généralement douce avec nous mais à partir de 2023, les années ont été plus difficile le feu dans notre maison et ensuite la maladie d’Hervé. Mais rien n’est pire que la maladie dans une famille. J’ai vu qu’Hervé était déterminé et était un combattant. Il a eu son lot d’examens, de médications, de traitements et même s’il n’aimait pas les piqures, il a fait preuve de résilience. Il avait toujours espoir de passer au travers jusqu’à ce que le verdict dévastateur du cancer soit prononcé. J’aurais pu vous raconter des anecdotes sur Hervé encore longtemps mais nous ne serions pas encore sortis ce soir. Hervé nous allons tous se rappeler de toi comme un homme aimable, attentionné, attachant, combattant, déterminé, persévérant, qui aimait taquiner, sociable et sympathique. Je vais arrêter là parce qu’il ne faudrait pas que tu aies la grosse tête et que tu ne passes pas les portes du paradis. Merci Hervé d’avoir été mon compagnon de vie, ma douce moitié, mon amoureux. Tu vas énormément nous manquer. Veille sur moi et William et repose en paix. Je t’aime, de ta mama doux, comme tu me disais. Ta Josée


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Hommage à M. Jean-Guy PEARSON

Hommage à M. Jean-Guy PEARSON

Hommage à monsieur Jean-Guy Pearson, lu à la Maison commémorative familiale Fournier de Sayabec, le samedi 22 février 2025, jour des rituels funéraires. Hommage écrit et lu par ses filleuls : Alex Turcotte et Luce Poirier-Turcotte Aujourd'hui, nous nous réunissons pour rendre homamge à un homme qui a profondément marqué nos vies et que nous aimions beaucoup : notre parrain. Vous le connaissiez, il n'était pas le plus placoteux. Toutefois, il était d'une grande écoute. En sa présence, nous nous sentions appréciés et considérés. De nature calme, il apportait une sérénité à notre famille. Sa droiture et son sens des valeurs faisaient de lui un homme sur qui l'on pouvait compter et une référence dans les moments troubles. Notre parrain, il était unique et courageux. Il en fallait du courage et de l'unicité pour être un partisan des Bruins de Boston dans cette Nation de la Sainte-Flanelle. Nous allons toujours nous rappeler des étés passés au chalet, que ce soit au bord du lac à St-Damase ou au lac Malcom, des tours dans le village dans son p'tit Jeep, des livraisons de fleurs en sa compagnie et de ce bricolage de bateaux en papier qu'il nous faisait et où il ne restait qu'à la fin la chemise du capitaine... Ces moments de rires, de jeux et de partage resteront gravés dans nos mémoires pour toujours. Ils symbolisent l'amour et la joie qu'il a su créer autour de lui. Notre parrain était toujours prêt à rire des blagues que nous lui racontions. Son rire sincère apportait une légèreté et une chaleur à chaque moment partagé. Mais ses blagues préférées étaient sans aucun doute celles de notre marraine qui l'aura fait ricaner jusqu'au dernier moment. L'amour qu'il portait pour sa belle Paulette nous a toujours touché, sa façon dont il prenait soin, sa bienveillance à son égard était un exemple d'amour et de dévouement. Il était toujours là pour elle, la soutenant avec tendresse et respect. Bien que son absence laisse un vide immense et soudain, nous choississons de célébrer la vie de mon parrain et l'impact qu'il a eu sur nous tous. Nous garderons toujours en mémoire son sourire et tous les moments précieux passés ensemble. Merci cher parrain, pour tout ce que tu as été pour nous. Tu resteras à jamais en nos coeurs. Hommage écrit et lu par Gina Poirier Une bouteille à la mer Jean-Guy, Maintenant te voilà différent... À voguer au gré des marées et du temps. Absent mais tellement présent dans le coeur de ta belle Paulette, ta soeur Diane et tes frères. Moi, était souvent avec ta Popo, j'ai été témoin de vos débuts, vos amours où la distance importait peu... Sayabec/Montréal - Montréal/Sayabec C'était tout près... D'une fin de semaine à l'autre, vos routes sont devenues celles de l'église et de pouliot (Panval). Tu as su l'accompagner et vous avez ensemble eu de beaux projets : voyage, chalets, etc. Pas long, car fleuristerie et travail obligent... Jean-Guy, par ton calme, ta bonne humeur et ta présence, vous avez bâti ensemble une vie bien remplie, acccompagnée de trop peu d'années et de retraite. Tous ces doux moments resteront ancrés dans les flots de la mémorie de ta Popo. Vous étiez le phare l'un de l'autre... Jean-Guy, Maintenant te voilà différent... À toi chère Paulette, Regarde la mer au loin, il est là à te guider... Il est et sera aussi ancré chaque jour, par amour aux abysses de ton être... Puis au fil du temps, d'une vague à l'autre... ce coeur guérira... petit à petit... Et oui, crois-moi, Je connais ce chemin... Celui de l'amour et de la confiance... Je t'aime Gina


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Hommage à Mme Gisèle OUELLET

Hommage à Mme Gisèle OUELLET

Hommage à madame Gisèle Ouellet, lu à la Maison commémorative familiale Fournier de Sayabec, le samedi 29 mars, jour de la célébration commémorative. Une mère, une grand-mère, une soeur, une belle-soeur, une tante, une amie au coeur d'or et adorée de tous. Tu aimais tellement rendre service aux gens même quand tu n'en avais pas la force. C'était dans ta nature. Tes passe-temps préférés étaient : jouer avec ta tablette, faire des petits mots cachés, jouer aux cartes avec des amis(es), aller au bingo, faire des casse-tête mais surtout, aller cueillir des petits fruits dans les champs quand venait la saison. Tu avais même continuer à couper le petit bois d'allumage. J'aurais tellement voulu faire tout ça une dernière fois avec toi, mais la vie en a décidé ainsi. Tu nous manques à tous depuis ton départ. Nos plus beaux souvenirs avec toi seront à jamais gravés en nos mémoires. Tu as laissé un grand vide dans nos vies, sache qu'on t'aimera toujours. Tu étais une maman attentionnée et dévouée envers tes enfants et petits-enfants. Tu es devenu notre ange gardien qui continuera à veiller sur nous de ton petit nuage. J'aurais tellement voulu te garder à nos côtés plus longtempsmais te vois souffrir nous faisais trop de peine. Ton départ nous attriste, mais tu as été courageuse jusqu'à la toute fin. Je suis très reconnaissante de t'avoir eue comme maman. Sache que je ne t'oublierai jamais. Mon coeur est en mille morceaux de ne plus t'avoir à mes côtés. Donne-nous le courage et la force d'accepter ton départ. Ce soir une étoile brillera de mille feux dans le ciel et ce sera la tienne qui nous regardera. J'espère que tu es heureuse avec papa comme tu l'étais si bien sur terre avec nous. Tu nous manques énormément ! On t'aime ! Ta fille, ton fils et tes petits-enfants


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Hommage à madame Marie-Paule LAPIERRE

Hommage à madame Marie-Paule LAPIERRE

À l’aube d’un matin, le cœur lourd mais rempli d’amour, j’ai quitté ce monde pour rejoindre celui qui a été l’amour de ma vie. Après une vie partagée dans une union indéfectible, mon départ n’est que la suite de ce voyage commencé à ses côtés il y a plus de 64 ans. À ceux que je laisse derrière moi, sachez que j’ai essayé de tout mon cœur de me battre et de rester en vie pour vous mes enfants et mes proches. Mais la perte de mon époux, mon pilier et mon âme sœur, était une épreuve trop difficile à surmonter. Mon départ n’est pas une fin, mais une continuation de cet amour éternel qui nous unissait. Je tiens à remercier mes quatre filles bien-aimées : Suzie, Line, Nancy et Kathy qui m’ont entourée de leur présence aimante et m’ont permis de vivre mes derniers moments, entourée de ma famille et sans douleur. Vous avez été ma plus grande source de fierté et de bonheur, et je suis tellement reconnaissante pour tout l’amour que vous m’avez donné. À mes gendres : Réjean A., Bruno, Réjean G. et Jean-Guy, merci pour votre dévouement et votre soutien constant. Vous avez su épauler mes filles et m’offrir une présence rassurante. Mes petits-enfants : Marco, Jean-René, Simon, Karolane, Joanie, Laury-Ann et Marie-Pier et mes arrière-petits-enfants : Audrey-Anne, Alexandre, Nicolas, Mickaël, Julia, Mahée, Milan et Norah, vous êtes le prolongement de notre amour et vous avez été une immense source de joie dans ma vie. Merci à toutes les personnes qui m’ont soutenue dans cette dernière étape : aux membres du personnel du CLSC (Mélanie et Manon) et des soins à domicile (Francine) qui ont pris soin de moi avec une humanité et une gentillesse infinie, à mes voisins attentionnés, et à tous ceux qui, par leurs gestes et leurs mots, ont apporté un peu de réconfort à mes proches. Un merci particulier à Annie Marquis, ma médecin de famille, qui a veillé sur moi avec tant de dévouement et de bienveillance au cours des vingt dernières années. Je remercie également ma soeur Lisa, qui a su rester près de moi malgré la distance, mon frère Lawrence, dont les nombreuses visites chez moi ont été une source de réconfort et de bonheur, ainsi que mon beau-frère Louis-Marie, dont la présence et l’affection m’ont apporté beaucoup de joie. Merci infiniment au curé Blaquière qui est venu aussi vite qu’il a pu afin de m’aider à accepter l’inévitable et qui a su trouver les mots justes pour apaiser ma douleur et la douleur des miens à mon futur départ. Merci au curé qui a présidé cette dernière messe en mon honneur. Merci beaucoup à Laury-Ann et Marie-Pier, deux de mes petites-filles, pour la composition et la lecture de cet hommage qui me représentait très bien ! Un grand merci à tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à cette cérémonie. Un merci tout particulier à Pierrette pour les chansons lors de la cérémonie et qui, en plus, s’est déplacée au cimetière pour chanter une chanson et ainsi aider notre famille à traverser ce moment difficile. Sa voix et sa générosité ont apporté un grand réconfort. À vous tous qui avez partagé cette vie avec moi, je laisse un morceau de mon cœur et une gratitude infinie. Souvenez-vous toujours de l’amour et de la lumière que nous avons partagés. Un dernier message de remerciement pour la Maison commémorative familiale Fournier pour leur compréhension, leur soutien et leur professionnalisme. Un remerciement particulier va également aux deux hommes de la Maison commémorative qui sont venus me chercher au domicile de ma plus jeune fille. Ils ont accompli leur travail avec une humilité remarquable, et leur douceur a apporté un immense réconfort à mes proches en ces instants si difficiles. C’est dans ce moment que mes filles et leurs conjoints, mes petits-enfants, mes arrière-petits-enfants, mon frère, ma sœur, mon beau-frère, ma belle-soeur et moi-même tenons à vous remercier personnellement pour tout ce que vous avez fait, de près ou de loin, pour votre soutien ou vos témoignages à la suite de mon départ. Et comme un doux écho, je rejoins mon mari bien-aimé dans l’éternité, là où nos âmes s’unissent à nouveau. Soyez en paix, et rappelez-vous que je continuerai de vous aimer et de veiller sur vous, maintenant et à jamais. La famille Gallant pour Marie-Paule Lapierre ******************************************************************************************************************* Bonjour à toutes et à tous, merci d’être présents. On se retrouve aujourd’hui, pour la plupart, pour la seconde fois en près de six mois. En 164 jours, nous avons perdu pour certains un père, un grand-père, un arrière-grand-père, un frère, un ami et tout récemment, la raison de notre présence à toutes et à tous aujourd’hui, une mère, une grand-mère, une arrière-grand-mère, une sœur, une amie. La tâche que nous avons aujourd’hui pour cet hommage que nous préparons depuis quelques jours n’en est pas une des plus faciles. Notre grand-mère était une femme forte, une femme de cœur, une femme drôle, patiente, vaillante, aidante, aimante. Notre grand-mère était un modèle pour nous toutes, femmes dans sa vie. Nous en garderons tous et toutes de bons souvenirs à jamais. Personnellement, ma grand-mère m’a appris beaucoup et ce, jusqu’à la toute fin. Elle a fait partie des personnes qui m’ont façonnée, qui ont fait de moi la femme que je suis aujourd’hui. Mémére m’a appris à tricoter « des milliers de foulards de largeurs et de longueurs différentes incomplets ou complets, et dans les dernières années un bas, le seul à mon actif pour l’instant, ça en prend de la patience! » et plus important encore à prendre soin des autres. J’avais mille et une histoires en tête en écrivant cet hommage, je me considère privilégiée d’avoir eu la chance de la connaître et de la côtoyer pendant toutes ces années, d’avoir eu la chance de grandir à ses côtés et d’y avoir été jusqu’à ton dernier souffle. J’étais et je resterai ta docteur crevette et qui sait, peut-être qu’un jour tu auras raison. Tu étais fière de nous, fière de tes enfants, de tes petits-enfants et de tes arrière-petits-enfants. Tu prenais soin de nous, même dans les moments les plus difficiles et tu continueras de veiller sur nous, j’en suis certaine. Je me souviens encore du parfum qui flottait dans la cuisine lorsque tu préparais ton fameux pain maison. Ton pain va me manquer, mais tu sais quoi, pas juste à moi. Je me souviens de tous les repas que tu me préparais lorsque j’étais au primaire. Tu as toujours été là pour moi et ce, même quand j’avais mal au ventre. Tu t’occupais de moi et je suis heureuse d’avoir eu la chance d’être à tes côtés jusqu’à ton dernier souffle pour m’occuper de toi à mon tour. À chaque année, le jour de notre fête, tu nous téléphonais pour nous chanter bonne fête et tu chantais la chanson jusqu’à la fin. Ton appel nous faisait rire et nous gênait à la fois. Mais je dois avouer qu’aujourd’hui, ces appels vont beaucoup me manquer. Je me souviens encore du jour où tu as essayé de m’apprendre à jouer à la dame de pique sur ta tablette. Tu me disais : ok, là je te laisse jouer, essaie quelque chose. Mais je n’avais pas bougé une carte que tu me disais quoi faire et tu finissais la partie toute seule. Tu aimais tellement ça! Moi, ça me faisait de plaisir de te regarder jouer. Tu as été une grand-mère incroyable et je suis tellement reconnaissante d’avoir été ta petite fille. Pépère et toi resterez gravés dans ma mémoire à jamais et je suis heureuse de vous savoir enfin réunis. L’amour qu’elle partageait avec son mari, notre grand-père, était digne d’une romance au cinéma, l’amour le plus réel et le plus éternel que nous avons eu la chance de connaître. Aujourd’hui, nos grands-parents sont à nouveau réunis. Merci, du fond du cœur, pour tout ce que vous avez fait pour nous, merci Mémére d’avoir été la femme que tu étais et de nous avoir transmis ta force et ta patience, nous t’en serons à jamais reconnaissantes. Reposez en paix, nous ne vous oublierons jamais. Les grands-mères ne meurent jamais vraiment, elles deviennent des étoiles qui brillent dans le ciel pour veiller sur nous.


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Hommage à Mme Olivette FISET

Hommage à Mme Olivette FISET

Hommage à madame Olivette Fiset,lu en l'église de Causapscal, le jeudi 13 février 2025, jour de la célébration commémorative. L’une des personnes que j’aime le plus au monde nous a quittés pour rejoindre sa personne préférée au ciel mon grand-papa d’amour. Après plusieurs années depuis le départ de papa, maman est allée enfin retrouver l’amour de sa vie. Elle a été là jusqu’au bout, partageant chaque déjeuner avec sa famille, ses petits-enfants et même ses arrière-petits-enfants jusqu’à la fin. Mais aujourd’hui, c’était son heure et elle était plus que méritée. Elle a consacré sa carrière à l’éducation des tout-petits, transmettant non seulement des connaissances mais aussi des valeurs essentielles. En dehors de la salle de classe, elle a été une bénévole infatigable offrant son temps et son énergie à diverses causes. Elle était bien plus qu’une grande bénévole. Elle était un cœur immense, une âme lumineuse que tout Causapscal connaîtra toujours pour sa gentillesse et son amour inconditionnel. Elle nous a appris chaque jour ce que signifie aimer vraiment. Je me souviendrai toujours de toi dans ton jardin, prenant soin de tes tulipes, et on en parles-tu de nos parties de cartes avec grand-papa. On a tellement ri ensemble. Tu as tellement donné jusqu’à la fin jusqu’à t’oublier pour rester avec ta famille tant aimée. Maintenant, c’est à ton tour de te reposer. On te berce tous dans nos cœurs, comme tu l’as fait pour nous des centaines de fois et on te laisse doucement t’endormir, retrouver ton grand amour. Je sais que tu ne seras jamais bien loin. Je te verrai dans chaque fleur qui s’ouvre au printemps, dans chaque geste de bonté, dans chaque sourire offert. Et si le paradis a besoin de bénévoles, alors Dieu a aujourd’hui la plus belle âme à ses côtés. Tu nous manqueras à jamais!


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Hommage à M. Philorome LANDRY

Hommage à M. Philorome LANDRY

Hommage à monsieur Philorome Landry, lu en la Salle des rituels de la Maison commémoraitve familiale Fournier, le verndredi 27 décembre 2024, jour de la célébration commémorative. Cet homme unique au prénom unique est né sur l’île d’Anticosti, le 21 février 1930, de parents nomades du au travail de son père John. Grand-papa s’est promené de village en village, en passant par Saint-Conrad, Saint-Fidèle, La Vérendrye et Sainte-Marguerite-Marie. Issu d’une famille de sept enfants, quatre garçons et trois filles, grand-papa est devenu rapidement l’homme de la maison pour assurer la sécurité et la protection de ses sœurs et de ses frères. À seulement 15 ans, alors que ses parents sont décédés très jeunes, il était déjà dans les camps de bûcherons afin d’assurer la sécurité financière de la famille. Ses trois sœurs, Carmelle, Germaine et Albertine, ont été les trois premières femmes de sa vie. Il n’avait que des grands mots et des bons mots pour ces femmes qu’il a aimées. Étant le plus jeune des garçons au moment du départ de ses parents, ses frères Valmont, André et Cléophas étaient déjà en famille. Grand-papa était un homme travaillant. Au début des années 50, alors qu’une jeune fille d’agriculteurs du chemin Kempt revenait de Montréal suite à un moment passé là-bas avec ses sœurs Denise et Yvette à travailler dans un atelier de couture, grand-papa fit la rencontre de Ghislaine. Un peu farouche, grand-maman a appris à le connaître et à apprécier ses valeurs et qualités. Ils se marièrent en le 1er août 1953 et eurent trois enfants : Lise, Christian et Martin. Il acheta une maison à Sainte-Marguerite avec un garage pour élever sa famille. Il fit sa carrière comme mécanicien. Jusqu’à l’âge de 55 ans, grand-papa était connu comme le meilleur mécanicien de tout le village de Sainte-Marguerite. Il était apprécié par tous les paroissiens. Mais il n’était pas seulement un mécanicien : il était aussi le pompiste du village sous la bannière Texaco et il vendait des motoneiges Yamaha. Amoureux des motoneiges, il organisait des expéditions inoubliables avec ses amis, explorant le Faribault et atteignant les sommets enneigés du Mont-Logan. Les enfants grandirent. Lise rencontra le beau bedeau du village, Yves-Marie. Elle quitta la maison pour fonder sa famille et lui offrit sa première petite-fille, Sonia. Par la suite, Christian partit pour le travail et Martin, le bébé de la famille, resta à la maison jusqu’à ce qu’il rencontre ma mère. Grand-papa avait hâte que Martin quitte la maison ; c’est pour cette raison qu’il l’aida à construire sa première maison sur le chemin Kempt avec mon oncle Yves et, sans oublier, Dany qui leur donnait des clous. Par la suite, la famille s’agrandit. Après Sonia et Dany, je suis arrivé, suivi par Janick, Catherine et Josiane. Grand-papa a été bien plus qu’un grand-père pour nous. Il était une figure exemplaire. Il nous a transmis de belles valeurs, toujours disponible pour nous dès notre plus jeune âge. Il nous emmenait à la pêche, à la trappe et à la chasse. Combien de lièvres ramenions-nous de nos marches en raquettes l’hiver, que nous partagions ensuite avec ma tante Blanche et d’autres gens du village ! Six petits-enfants ne suffisaient pas pour lui. Dominic, Marie-Soleil, Sébastien et Soleil faisaient également partie des siens comme petits-enfants. Puis les arrière-petits-enfants sont arrivés. Sonia et Dominic lui offrirent Sara et Tomy, ses premiers arrière-petits-enfants. Ils eurent le privilège d’habiter en face de chez grand-papa, le voyant chaque jour avec son beau Ford brun, déblayant la cour ou le regarder "bizounnant" dans son garage la porte ouverte. Puis ce furent Émilien, Joël, Loriane, Camila, Milan, Léa, Charlie, Philippe et Kyle qui complétèrent cette nouvelle génération. Bientôt, Lou le petit dernier de Janick et Soleil viendra agrandir encore la famille. Grand-papa était un homme ouvert d’esprit, qui ne jugeait jamais nos différences. Il nous acceptait tels que nous étions et restait curieux face aux nouveautés, apprenant avec bienveillance des concepts comme la fécondation in vitro, le don d’ovule ou encore la gestation pour autrui. Grand-papa a également tenu son jardin jusque dans ses dernières années. Rappelons-nous de ses bonnes patates ou de ses fraises dont grand-maman faisait de délicieuses confitures. Et finalement, une cinquième génération est venue combler son cœur. Tommy et Anne lui ont donné deux merveilleux arrière-arrière-petits-enfants, Léonard et Béatrice. Toujours dans sa maison jusqu’à l’âge de 94 ans, il était heureux de nous accueillir, que ce soit pour des occasions spéciales ou simplement pour une visite. Catherine et Christian y ont passé de beaux moments inoubliables. Il aimait également jaser avec Raymond les dimanches soir, jouer aux cartes avec Ti-Jo et Jeannette Bérubé, ou encore partager un repas autour de la soupe que grand-maman préparait. Grand-maman debout au comptoir de la cuisine, lui préparant son petit steak d’orignal... Orignal comme chasse, chasse comme passion, passion qu’il a transmis à toute sa famille. Qui, dès son jeune âge, n’est pas allé à la chasse avec lui dans sa fameuse roulotte ? Chaque automne, nous avions hâte de le retrouver pour passer du temps ensemble. Ses histoires de chasse – comme celles du Bacon ou de Frirol avec le curé Narcisse, L’abbé Nazaire Hudon et Léo Gaudreaut – ne s’oublieront jamais. Nous gardons aussi en mémoire ses exploits, comme celui de faire du rodéo sur un orignal avec une hache à la main, de dormir dans un échafaud avec grand-maman pour ne rien manquer ou bien la célèbre histoire des quatre orignaux !!! Chaque lieu sur notre territoire de chasse regorge de souvenirs liés à lui et aux échafauds qu’il a construits au fil des années. Ces dernières années, son absence à la chasse se faisait sentir, mais nous savions que son cœur était toujours avec nous. Il aurait aimé avoir la forme pour continuer à marcher, grimper et chasser comme dans le passé et partager ces moments avec nous. Orgueilleux, grand-papa avait fait le choix de rester à la maison, car il ne pouvait pas se contenter de seulement nous accompagner. Rappelons-nous de ces dernières années de chasse où sa vision lui faisait voir des cornes sur tous les orignaux qu'il apercevait !!! Les derniers moments auprès de toi nous ont permis d’avoir plus accès à la personne sensible que tu étais, par le fait que tu démontrais davantage tes émotions; ta poignée de main soutenue et ton regard voulait dire JE T’AIME. À toi, l’époux, le frère, le père et le grand-père que tu étais, nous te souhaitons un bon voyage. Puisses-tu, là-haut, avoir un permis illimité pour de longues chasses avec tes amis. Construis-nous encore des échafauds et, chacun à notre tour, nous viendrons te retrouver un jour. Merci pour tout ce que tu as été, grand-papa. Bon voyage. Jérémie xxx


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Hommage à M. Joseph-Marie MICHAUD

Hommage à M. Joseph-Marie MICHAUD

Hommage à monsieur Joseph-Marie "Paul" Michaud, composé par son fils Harold. Causapscal, 28 septembre 2024 Hommage à mon père Comme il le souhaitait, dans les derniers moments de sa vie, mon père est allé rejoindre ma mère, Jacqueline Truchon, et mon frère Alain. J’ai toujours admiré chez lui son intégrité, sa sagesse, sa vaillance et son humour contagieux. Mon père n’était pas un homme riche sur le plan financier, mais peu importe les épreuves, il savait, comme l’excellent capitaine qu’il était, naviguer comme il faut et ce, même à contre-courant. Avec ma mère, il a notamment pris bien soin de Charlotte et Alain qui ont connu des difficultés au cours de leur vie. C’était un homme honnête et très fier, et aussi un père de famille qui a su nous communiquer les valeurs de la vie. Au fond, c’était un grand romantique qui s’ignorait. Un peu d’histoire… Paul Michaud était le benjamin d’une famille de 12 enfants. Avec son décès, c’est une toute dynastie régionale qui prend fin. Récemment, dans ses moments de clarté, il souriait en disant: « 89 ans, c’est pas pire. J’ai respecté l’ordre des choses, j'étais le dernier arrivé de cette grande famille de Michaud, et je suis le dernier à partir. » Or, avec sa grande famille, de mon oncle Jean jusqu'à lui, c’était un tout un pan de l’histoire du Québec qui s’écrivait…( La guerre 39-45. la guerre de Corée, les grands chantiers de la Baie-James, Gagnon-Ville-Le traversier rail de Matane, et bien évidemment… la foresterie. ) Il parlait de ses frères et de sa sœur avec une grande affection. Ils nous racontaient les péripéties de l’un et de l’autre. Bon conteur, nous avions droit à un véritable cours d’histoire sur les défricheurs de ce pays. Je me souviens qu'avec son frère Pierre, il avait raconté un jour à un journaliste français de passage à Causapscal, ce qu'étaient les chantiers forestiers au Québec et la drave. La dangereuse drave. Pour les plus jeunes: Le métier de draveur consistait à guider sur les rivières les billes de bois destinés aux usines de sciage et aux papetières situées en aval. Ce n’était pas sans risques. Papa racontait alors que son frère Benoît, mon oncle Ben pour les intimes, avait failli y perdre la vie par noyade n'u été de l'intervention rapide de mon oncle Jean son contre-maître, son Foreman, qui l'avait sortie de l'eau en le soulevant par les cheveux d'une seule main. Et ça, ce n'était qu'une infime partie des péripéties familiales aux bénéfices cette fois des auditeurs de Radio-France. Voici donc, en ordre décroissant, les prénoms de ses frères et soeurs… Merci à ma cousine Gaétane, l’historienne de la famille, qui m’a communiqué la longue liste qui suit… 1- Jean junior né en 1916 décédé en 1998 À 82 ans. 2- Alphonse né en 1917 décédé en 1993 à 74 ans. 3-M-Blanche née en 1919 décédée en 2003 à 84 ans 4-Pierre né en 1921. décédé en 2002 à 81 ans. 5-Emile né en 1922 décédé en 1991. à 69 ans. 6-Philippe né 1924. décédé en 2012. à 88 ans. 7-Oscar né en 1925. décédé en 1996 à 71 ans. 8-Camille né en 1927. décédé en 2013 à 83 ans. 9-François né en 1928. décédé en. 2011. à 83 ans. 10-Bertrand né en 1929 décédé en 2021 à 92 ans. 11-Benoît né en 1934. décédé en. 2012 à 78 ans. 12-Paul né en 1935. décédé en 2024 à 89 ans. 13- Yvette née en 1931. décédée en. 1931 à 3 mois. Qu’ils reposent tous en paix… Mon père était un homme avec un excellent jugement. Pour lui, il était important de se réaliser, peu importe le chemin que nous avions choisi. Il aimait ses 5 enfants du même amour, Il était très fier de ses petits-enfants et arrières-petits-enfants. Il souhaitait qu’ils réussissent leur vie avec un bon système de valeurs. Jusqu’à la fin de sa vie, Paul Michaud a fait preuve de courage. Il n’était pas du genre à avoir froid aux yeux. En cas de doute, vous n'avez qu'à poser la question à certains anciens clients de l'Hôtel Central où il a œuvré un temps comme serveur et videur de service. Enfin, le personnel du CLSC de Causapscal et les infirmières et médecins de l’hôpital d’Amqui vont s’en doute se souvenir longtemps de ce grand monsieur, taquin, de 6 pieds 2 et les yeux bleus, qui avait le don de dédramatiser les situations les plus délicates, avec une pointe d'humour, et ce, même en fin de vie… Il était très reconnaissant pour les soins et les attentions qu’il recevait… Mon père a quitté ce bas monde avec de très bons soins. Merci aux personnels du CLSC et à tous ceux et celles qui ont pris soin de lui jusqu'à ce qu'il devienne une étoile de plus au firmament. Mais pas n'importe quelle étoile selon moi. Un merci spécial pour ma soeur Martine. Merci papa pour ton amour en héritage. Ta grandeur d'âme sera toujours en nous . Embrasse maman et Alain, « le flot », pour nous. Repose en paix ! Je t’aime ! Ton fils, Harold


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Hommage à M. Jean-Marc JEAN

Hommage à M. Jean-Marc JEAN

Hommage à monsieur Jean-Marc Jean, décédé le 6 septembre 2024. Cher papa, Le mot le plus simple à dire... Je t'aime ! On t'aime ! Tu as toujous travaillé, des projets plein la tête. Tes petites cabanes que tu as faites et défaites. Tes petits jardins, tes poules, tes lapins, tes cerfs roux, tes coyotes et tes fameux lièvres. Tu m'as montré à trapper, à chasser, à «câler» l'orignal. Il y a aussi eu tes fameuses courses de chiens. Tu as donné cet héritage à plusieurs de tes enfants et petits-enfants. Sans compter, ton fameux saumon fumé. Tu as laissé ta marque de commerce. Tu n'étais peut-être pas parfait. mais qui est parfait ? Pour moi, tu l'étais... Le père qui aurait tout donné pour ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants. Tu aurais donné ton coeur pour nous aider, à ta manière. Tu nous voyais encore comme des bébés... Tu ne voulais pas nous quitter en disant : «Mes enfants ont encore besoin de moi.» Que dire de ta vie avec maman, 66 ans de mariage. Des hauts et des bas, mais vous avez réussi à rester ensemble, à garder le vase bien collé. Jusqu'à la fin, maman a tout fait pour t'aider et tes enfants aussi. Mais ton départ sur terre est arrivé. Personne ne pourra pas dire que ta force de vivre n'est pas celle d'un grand guerrier. Va, envole-toi, cher papa d'amour. Va où tes jambes redeviendront fortes et où tu pourras continuer à faire ce que tu aimes. Le dernier regard que tu m'a fait, me prouve bien que tu avais confiance. Tu n'étais pas seul pour ton départ vers ton dernier voyage terrestre. Avec ton bébé fille et moi, on a su t'apaiser et te laisser franchir cette porte qui t'as amené ailleurs dans un monde où il n'y a plus de douleur. On t'aime cher papa, cher grand-papa, cher arrière-grand-papa et plus encore... Chacun vit sa peine. Ce n'est pas facile pour personne mais avant de nous quitter, tu nous as dit : « Essayez d'être le plus heureux possible. Je vous aime tous très fort.» Bon voyage ! Vole, vole comme dans ta chanson... Parfois l'amour est si fort.. Ta fille Chantal, représentante de ta famille xxx


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