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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage à monsieur Paul AUBUT

Hommage à monsieur Paul AUBUT

Hommage à monsieur Paul Aubut, lu en l'église de Val-Brillant, vendredi le 3 mars 2023, jour de la célébration commémorative. Bonjour à tous, Paul a toujours dit qu’il avait eu une belle vie. La ferme, sa Cécile et ses enfants en santé, c’était ça pour lui le vrai bonheur. Il nous racontait souvent que lorsqu'il était soudeur sur les chantiers de construction de barrages, comme à Labrieville, les jeunes canadiens français étaient toujours affectés sur les jobs les plus dures et les plus dangereuses, par les foremans anglophones. Ça a renforcé sa détermination à devenir son propre patron. Patiemment, il a amassé son argent pour s’affranchir. Il s’est installé sur la plus belle ferme du rang, avec en prime la belle Cécile, pour travailler dur, d’un soleil à l’autre, mais en homme LIBRE. En maman, il avait trouvé non seulement une épouse, mais une partenaire indispensable. Avec nous les enfants, il n’avait qu’à prendre sa grosse voix et on disparaissait sous les couvertures à l’heure du coucher. Mais il était aussi bon et indulgent. Il nous faisait confiance et croyait que l’école de la vie valait mieux que les discours. On voyait aussi qu’il était humble, réservé, qu’il possédait la noblesse du cœur qui impose le respect autour de lui. Toute sa vie, il a voulu le meilleur pour les siens. Il croyait au progrès et apportait constamment des améliorations à sa ferme, dont il était si fier. Durant le temps des foins, il s’entourait de jeunes voisins, les petits Côté, de neveux Denis et René et de ses gars Dany et Sébastien, pour les travaux des champs. À la retraite, il ne rêvait pas de voyage. Il préférait s’affairer dans sa cave où il bricolait des meubles pour ses enfants. Il a même passé tout un hiver à construire la réplique de la maison de madame Smith, que plusieurs considéraient comme un joyau du patrimoine bâti de Val-Brillant. Quelques maladies l’ont affaibli durant les dix dernières années de sa vie. Mais on va bien plus se rappeler de l’homme de 120 livres qui était fort comme un bœuf. Je le revois debout dans la remorque en train de planter des piquets de clôture en trois coups de massue bien sonnés. On va se rappeler aussi qu’on s’est sentis aimés par lui, qui venait d’une époque où on ne disait pas ces choses là. Dans les derniers moments de sa vie, sur son lit d’hôpital, il avait encore assez d’humour pour nous traiter de « téteux » parce qu’on lui répétait qu’on l’aimait, mais il avait aussi assez de force pour serrer notre main longuement. Merci pour tout « pops »! À nous aujourd’hui de célébrer la vie de Paul Aubut.


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Hommage à M. Mario Lévesque

Hommage à M. Mario Lévesque

Hommage à monsieur Mario Lévesque, lu par sa soeur, à la chapelle de la Maison Fournier, le vendredi 26 août 2022, jour de la célébration commémorative. HOMMAGE À MARIO C’est avec beaucoup de chagrin que nous voyons partir Mario pour ce long voyage qui demeure un grand mystère pour le commun des mortels. Je veux d’abord, au nom de la famille, offrir à Marlène, à Éric, Nathalie et Bruno nos plus profondes sympathies et l’assurance de notre soutien fraternel en cette rude épreuve. J’aimerais aussi souligner le dévouement indéfectible de Marlène auprès de notre frère au cours de cette impitoyable maladie ainsi que le courage dont Mario lui-même a fait preuve au cours de cet épisode fort éprouvant. Enfin, je veux remercier Nathalie qui m’a fourni des notes très inspirantes pour rédiger cet hommage. Je voudrais d’abord vous faire part de quelques anecdotes qui ont marqué son enfance au Lac-Humqui. Très tôt, il s’est intéressé aux automobiles. Mon père possédait alors une petite voiture anglaise, un «Morris Minor». Il nous arrivait, Mario et moi, de jouer dans la voiture garée dans une pente devant la maison. Un dimanche après-midi, où nous prenions place dans la voiture, voilà que Mario actionne le levier de vitesse. Arriva ce qui devait arriver : l’auto recula dans la pente en accélérant. Notre conducteur novice ne s’énerva pas pour autant. Pendant que je criais au secours, lui manipulait le volant, si bien que nous avons bifurqué latéralement pour nous arrêter dans une clôture de l’autre côté de la route. Heureusement, car en ligne droite, c’était le lac. Au cours de ses premières années scolaires, il devint servant de messe. Il fallait le voir avec son beau surplis et sa belle soutane confectionnés par maman. Cependant, au grand déplaisir du curé de la paroisse, il laissait souvent traîner son surplis dans la sacristie, si bien qu’un jour, le curé l’a caché. Mario en fut quitte pour le chercher, ce qui devait lui donner une leçon. Servir la messe était aussi une fonction exigeante pour un jeune enfant. Il devait se lever très tôt le matin pour la messe de six heures mais il n’a jamais rechigné à le faire. À cette époque il disait vouloir faire un pape. Si au cours des dernières années vous l’avez vu pêcher sur le Lac-Humqui, sachez qu’enfant, il accompagnait fréquemment monsieur Zéphir Saint-Gelais à la pêche aux touladis et en revenait avec de forts belles prises, parfois plus importantes que celle de son compagnon de pêche. Puis, en octobre 1956, nous sommes déménagés sur la ferme à Saint-Léon. Là, sa remarquable débrouillardise a été des plus utiles à la famille. Il a su bien épauler nos parents. Sa légendaire ingéniosité fut mise à profit pour bien des tâches. Par exemple, il attelait un petit bœuf pour rentrer le bois de chauffage. Mario était un enfant plutôt distrait. Pour preuve, en 1957, un an après notre arrivée à Saint-Léon, notre école fut détruite par un incendie durant la nuit. Le lendemain Mario partit pour l’école et c’est à mi-chemin qu’un passant lui fit remarquer qu’il n’y avait plus d’école. Mario aimait rire et faire rire. C’était un conteur-né. Selon Nathalie, quand il leur racontait des histoires, c’était dans les moindres détails. Possédant une mémoire phénoménale, il pouvait monologuer pendant des heures sans lasser le bon public qu’était sa famille. Il avait une imagination des plus fertiles pour faire des blagues et changer entre autres les paroles de chansons ou pour imiter les petits travers des uns et des autres. Quand ses récits accrochaient ou que ses farces provoquaient les rires, il en ajoutait sûrement un peu, question de maintenir l’hilarité générale. Nathalie m’a aussi souligné qu’au cours des derniers moments de sa vie, il savait encore rire et faire rire trouvant même le tour de tourner en dérision sa maladie et son état de santé. Mario était un homme des plus habiles et ce, dans plusieurs domaines. La mécanique, la plomberie, la menuiserie, l’électricité n’avaient plus de secrets pour lui. Toutes ces activités, il les exerçait avec le souci de les réaliser à la perfection et était toujours prêt à défaire et à recommencer s’il n’était pas satisfait du résultat. Il en aura rénové des maisons au cours de sa vie. Mario avait le cœur jeune. Il s’est bien adapté à la nouvelle technologie comme le signalait Nathalie dans les notes qu’elle m’a remises. Très tôt, il démontrait un grand intérêt, pour ne pas dire une passion, pour les automobiles ou autres véhicules motorisés. On ne saurait calculer le nombre imposant de voitures qu’il a possédées et réparées. Les machines agricoles ont également fait partie de cette panoplie. Il a été le premier opérateur d’une moissonneuse-batteuse à Saint-Léon, travaillant parfois jour et nuit, étant donné que c’était la première et la seule machine dans la paroisse. Mario a été un fonceur et surtout un bon vendeur. Comme me le disait Nathalie, il y a quelques mois, mon père était tellement bon vendeur, qu’il a réussi à me faire croire qu’il n’était pas malade. C’était un homme très travaillant. On l’a vu mécanicien sur la Côte-Nord puis, revenu dans sa région natale, monter un commerce de distributions de bijoux et autres articles dans différents commerces de Gaspé à Rivière-du-Loup. Un peu plus tard, avec sa conjointe de l’époque, ils ont fondé Le Journal du BRICK À BRACK. Les habiletés manuelles de Mario ont permis d’installer des locaux très fonctionnels au sous-sol de leur résidence pour s’adapter à l’essor rapide de ce commerce. Il a aussi tâté brièvement de la politique en se faisant élire maire de Saint-Léon. À cet égard, il est particulièrement fier d’avoir bloqué avec son Conseil municipal un projet de porcherie. En témoignent, deux publications de L’Avant-Poste conservés précieusement dans ses souvenirs l’une qui rapporte les faits, et l’autre, une lettre de félicitations d’une lectrice. C’était quelqu’un qui aimait la vie. Il se disait satisfait de celle qu’il avait vécu et l’a manifesté au cours des dernières semaines passées auprès de ses proches. Bref, bien qu’il aurait sans doute souhaité continuer sa route, nous pouvons croire qu’il a été heureux et qu’il a profité de cette vie. C’est une consolation pour nous tous. Nous garderons donc de toi Mario, le souvenir d’un bon vivant et j’emprunte ici, en les paraphrasant,les paroles de Saint Exupéry au moment où son Petit Prince retourne sur son étoile: « Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes (…) Quand nous regarderons le ciel, la nuit, puisque tu habiteras dans l’une d’elles, puisque tu riras dans l’une d’elle, alors ce sera pour nous comme si riaient toutes les étoiles. (…) Et quand nous serons consolés (on se console toujours) nous serons contents de t’avoir connu. » Tu seras toujours notre frère, notre ami. Quelqu’un qui nous fut très cher. Bon séjour sur ton étoile très cher Mario!


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Hommage à M. Laurey Lacasse

Hommage à M. Laurey Lacasse

Hommage à monsieur Laurey Lacasse, lu au cimetière de Causapscal, le samedi 27 août 2022, jour de la mise en terre. Bonjour à tous, S'en ai terminé de ce bref séjour sur cette terre. C'est ce que Laurey nous aurait tous dit. Il nous aurait aussi dit "Ne pleurez pas mon départ mais soyez plutôt heureux de me savoir soulagé et libéré suite à ce combat...". Laurey aura vécu ces belles années comme il a voulu et il a terminé son histoire comme il le souhaitait c'est à dire, simplement, sereinement, dignement et surtout avec résilience sans trop de larmes mais sans vous quitter avec une belle trace dans vos coeurs. Tous seront d'accord pour dire que ce cher Laurey, avait de belles grandes valeurs humaines telles que: l'importance de la famille (sa petite famille bien à lui), on pense ici à sa douce moitié, sa femme tant aimée, à sa belle-fille Mélanie, ces petits-enfants Zachary, Gabrielle, sans oublier ses arrières Ralley et Madisson, son grand frère Mario, qui avait une place bien particulière dans sa vie et dans son coeur. Le respect, la bienveillance se suivaient de très proche dans l'échelle de ses valeurs. Sans oublier son humour particulier qui se démarquait des autres de part ses répliques distinctes et ses souvenirs loufoques. Pour terminer c'est une certitude que Laurey n'aurait pas voulu partir sans vous dire à tous de ne pas vous inquiéter, qu'il sera là d'une autre façon mais au rendez-vous pour l'amour de sa vie SOUSOU, sa femme des 23 dernières années, qu'ils auront vécus de façon unique, remarquable et inoubliable et qu'il ne remerciera jamais assez cette vie d'avoir eu sur sa route toutes les personnes qui se sont présentées à lui. C'est ce que Laurey vous aurait dit... Merci à tous de votre si précieuse présence et d'avoir fait partie dans les 65 pages de mon histoire.


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Hommage à M. Hilaire BÉRUBÉ

Hommage à M. Hilaire BÉRUBÉ

Hommage à monsieur Hilaire Bérubé, lu par sa petite-fille Mélanie, en l'église de Sayabec, le vendredi 12 août 2022, jour de la célébration commémorative. Hommage à grand-papa J’ai le mandat de vous parler aujourd’hui au nom de tous de mon grand-père Hilaire, notre pépère COQ ! Papi était un homme fondamentalement bon. Il était vaillant et aimait aider les autres. Il y avait de la place chez lui pour tout le monde. C’était un homme accueillant et chaleureux . Toujours prêt à faire rire, c’était un bon vivant. Comme tout le monde le sait, la musique était ce qu’il aimait le plus. Faire danser les gens, ça le rendait heureux. De la musique, y'en avait dans chaque pièce de la maison, même dans la salle de bain. À certain d’entre nous, il a légué son grand talent de musicien, mais nous a transmis à chacun de nous son amour pour la musique. Quand le dimanche, nous mettrons la musique au 96.5, nous penserons tous à lui c’est certain. Si au « Bel Air », c’était l’enfer avec Hilaire, et bien sa place à lui est au paradis ! Veille sur nous tous Papi et repose en paix, tu l’as bien mérité !


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Hommage à M. Lauréat D'AMOURS

Hommage à M. Lauréat D'AMOURS

Hommage à monsieur Lauréat D'Amours, lu en l'église de Val-Brillant, le vendredi 15 juillet 2022, jour de la célébration commémorative. ‘’C’est maintenant à ton tour grand-papa. Ton moment de nous quitter en homme d’honneur, fier et travaillant. Ton moment de nous quitter en grand-père présent, drôle et dévoué. J’aimerais te dire à quel point je t’admire! Tu es une personne avec une énergie débordante. Ton temps, mais ou donc le prenais-tu? Tu finissais tes journées avec dix millions de trucs d’accomplis! Toi à quatre pattes dans ton immense jardin toujours impeccable, près à arracher la moindre mauvaise herbe qui se pointait. Percher sur ton échelle pour faire les retouches de peinture sur la maison. Assis dans ton bureau à faire les rapports d’impôts de monsieur et madame tout le monde. Les courses faites pour grand-maman au dépanneur, les marches pour aller à la caisse, à la poste … et nous derrière qui tentions de suivre ton pas… impossible tu marchais toujours trop vite! Lorsqu’on te voyait prendre tes plats de plastique et ton vélo, nous savions qu’une fois de plus tu allais cueillir des fraises au cimetière. Et moi, comme petite fille, témoin de toute ton énergie débordant, je serais heureuse de posséder ne serait-ce qu’un tiers de cette énergie que tu avais. Grand-papa, il n’y a pas seulement aux cartes que tu étais droit et sérieux. Tu prenais également à cœur toutes les tâches, les missions que la vie te demandait. À savoir être présent tous les dimanches pour aller sonner les cloches de l’église et nous faire monter aux cordes. Tu as été un modèle pour moi! Encore aujourd’hui, je reproduis ta méthode pour ouvrir mes noix de cocos. Au nom de tous tes enfants, petits-enfants et tes proches, nous te souhaitons bon voyage! Tu nous manqueras énormément mais je sais que te retrouver auprès de ta femme est pour toi le réconfort et la place que tu attendais depuis un moment. Ah oui! Au fait, ne taquine pas top grand-maman car elle n’aura plus la possibilité de venir prendre des vacances à la maison ;) mais garde un œil sur elle, car tu sais bien qu’elle va essayer de tricher aux cartes! Vous ferez une équipe merveilleuse là-haut! Veillez à ce que vos arrière-petits-enfants ne fassent pas trop de bêtises svp! (Surtout ceux qui ont une tête rousse) Gros bisous à toi grand-papa et en même temps à toi grand-maman ! Nous vous aimons fort. Au revoir ! Xxx ‘’


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Hommage à Mme Marie-Blanche RIOUX, THÉRIAULT

Hommage à Mme Marie-Blanche RIOUX, THÉRIAULT

Hommage à madame Marie-Blanche Rioux, lu par son fils Jacques, en l'église de Causapscal, le mardi 14 juin 2022, jour de la célébration commémorative. Maman, J’ai de la peine maman, tu es morte, tu es partie. Je pense à toi. Ton sourire contagieux et tes carrés aux dattes. Ta bonne humeur, ta force de travail, ben trop vaillante pour sa grosseur. Journée pleine, d’une noirceur à l’autre. Ton amour s’exprimait souvent par une table que tu avais dressée pour une gang d’amis(es) qu’on amenait avec nous, pour la famille que tu avais invitée. Je suis sûr que ta porte fermait mal avec le monde qui y entrait, ta table tellement invitante. Tu nous a donné et appris, tout ce dont un enfant à besoin pour grandir ; générosité, tendresse, compréhension, affection, chaleur. Élever 6 enfants sans vraiment les chialer!! Et le travail, faut pas oublier, la bonne école. Tu n’émettais pas de jugement sur les autres, sur l’entourage. Tu nous a amenés à l’âge adulte sans trop t’inquiéter, encourageante, rassurante. Tu nous a aidés, supportés durant cette période, fournis les outils nécessaires pour grandir. Tu nous a appris la persévérance, le volontariat, le partage, et tout sortes d’autres affaires utiles. Je pourrais ajouter beaucoup d’autres choses que tu as faites pour nous maman, mais surtout je voudrais t’en remercier. Je ne t’oublierai jamais. Tu es et seras toujours en moi. Pour la ‘’Fête des mères’ n’oublie pas, il y aura toujours un homard à la table pour toi. Et pour finir, je t’aime. Hommage à madame Marie-Blanche Rioux, lu par sa fille Henriette, en l'église de Causapscal, le mardi 14 juin 2022, jour de la célébration commémorative. Maman, Te rendre hommage en n’oubliant rien de ta vie, est presque impossible. 94 ans, une vie parsemée de tellement d’évènements riches et inoubliables pour nous. Tu as été une mère pleine de tendresse, une épouse aimante, une sœur protectrice avec Gisèle, Céline, Yvette que tu appelais tous les jours, une grand-mère et une arrière-grand-mère incroyable. Je me souviens avec bonheur de ces étés où les cousins-cousines descendaient de Montréal avec nos oncles. Les cousines Diane, Henriette, Chantal pour qui les vacances avaient nécessairement comme détour notre ferme. Pendant les foins, la traite des vaches, les petites fraises à cueillir, maman les recevait comme s’il n’y n’avait qu’eux et continuait son travail sans délaisser personne. Il y avait toujours du pain sorti du four le matin, des tartes, des gâteaux, du bouilli, de la soupe maison….tu as toujours aimé accueillir la parenté. Tu te faisais un plaisir de leur montrer une maison bien organisée, une famille aimante. En plus de la parenté, il y avait toujours nos amis(es) qui venaient dormir à la maison, qui étaient accueillis à bras ouverts. Les hommes que papa engageaient l’été pour aider à la ferme et aux foins ne voulaient plus partir, tant ta tablée était conviviale. Et nos voisins frerôts, qui faisaient aussi partie de la maisonnée. Plus tard, lorsque vous avez déménagé au village, les dimanches soirs étaient les occasions pour Silvie et sa famille et moi et la mienne de nous retrouver à souper chez maman et papa. On ne voulait pas manquer ce moment. Les discussions et la bonne bouffe nous donnaient l’occasion de nous rapprocher. Maman voulait toujours essayer de nouvelles recettes pour ces repas du dimanche. Mes enfants qui s’en allaient se faire garder chez toi après l’école, et que tu gâtais encore, en plus de les aider à commencer leurs devoirs. Puis quand papa est parti, je suis devenue ta chum de 5 à 7 les jeudis pour boire mon p’tit verre de vin avec toi. Tu as toujours fait plus d’une chose à la fois, sans qu’aucun reproche ne soit entendu. Tu es de ces femmes qui ont élevé leur famille dans la tendresse, la douceur, avec des valeurs riches d’espoir, de bonheur, d’amour, de respect envers les autres. Tes enfants et tes petits-enfants t’adorent et tu le leur rends bien. Tu es une grande femme, mais tu as toujours voulu rester simple. Pendant la pandémie, nous étions tristes de ne pas te voir. Nous t’avons acheté une tablette et malgré tes 92 ans, tu as réussi à t’y adapter, et c’était en vidéo que nous nous retrouvions chaque jour à jaser et à se donner de la tendresse. Tu te sentais plus près de nous. Tu as même appris à communiquer avec tante Mariette, tante Jeannot, et tous tes petits-enfants. Tes petits-enfants et tes arrière-petits-enfants que tu as cajolés t’adorent. Ils ne t’oublieront pas parce que nous ne cesseront jamais de leur parler de grand-maman Tibé. Maman, nous n’aurions jamais voulu que tu nous quittes. Tu a été toute notre vie. Nous continuerons à te célébrer à chacune de nos rencontres. Tu es dans notre cœur pour toujours. Une maman ne peut pas sortir du cœur de ses enfants. Maman, je t’aime , et je te laisse partir. Le ciel t’attend. Mais en réalité, je sais que tu seras toujours là.


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Hommage à Mme Jeannette LÉVESQUE, MICHAUD

Hommage à Mme Jeannette LÉVESQUE, MICHAUD

Hommage à madame Jeannette Lévesque,lu en l'église de Val-Brillant, le samedi 4 juin 2022, jour de la célébration commémorative. Chère grand-maman, Je me suis porté volontaire pour te rendre hommage aujourd'hui, même si je savais que ce serait difficile. Passer sous silence la femme, l'épouse, la maman, la grand-maman et l'arrière-grand-maman exceptionnelle que tu étais n'avait aucun sens. Avec ton grand amour Donia, tu as fondé la famille dont tu avais rêvée, une famille unie, heureuse de se retrouver, se serrant les coudes pour affronter ensemble les tempêtes selon les circonstances de la vie. À tout ce petit monde, tu as su chère grand-maman, transmettre ton caractère combatif et déterminé ainsi que ta grande joie de vivre. Bien malgré nous, les heures vont passer, les jours vont passer, les années vont passer... Mais chaque souvenir de toi restera pour toujous dans nos coeurs. J'ai envie de dire au revoir à la tristesse et de sourire en pensant à toi. Il y a eu de si bons moments qui sont devenus de si doux souvenirs. Mais je sais aussi que parfois la tristesse coulera de nos yeux, comme aujourd'hui. Et tu ne seras pas là pour nous consoler comme tu l'as fait avec chacun de tes enfants et petits-enfants, couchée sur ton lit d'hôpital. Alors nous seront fortes et forts et nous t'imaginerons nous sourire de là où tu es. Au revoir grand-maman ! On t'aime fort !


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Hommage à Mme Rose-Aimée FILLION, TANGUAY

Hommage à Mme Rose-Aimée FILLION, TANGUAY

Hommage à madame Rose-Aimée Fillion, lu en l'église de Causapscal, le samedi 14 mai 2016, jour de la célébration commémorative. Tout comme la Rose, grand-maman Rose a connu des moments épineux dans sa vie, mais elle a su y faire face et tout particulièrement au cours de la dernière année alors que sa santé lui a grugé petit à petit son autonomie. Grand-maman, comme le disait Victor Hugo: Je regarde une rose et je me sens apaisé. En te regardant grand-maman, nous étions réconfortés. Grand-maman, tu viens de nous quitter, de quitter tes enfants et les membres de ta belle famille. Comme c'est difficile d'accepter ton départ, pourtant nous pensions bien que ta maladie nous y avait préparés ! Pas tout à fait, car on n'est jamais prêt à perdre une grand-mère, une mère comme toi! Tu es maintenant là-haut avec Joseph-Pierre, Claire et le petit Julien. C'est enfin à leur tour de partager des moments de bonheur avec toi. Merci pour tout ce que tu as été! Merci pour tout ce que tu as fait! Merci pour tout ce que tu as donné! Nous t'aimons beaucoup! Tes petits-enfants, tes enfants et tes arrière-petits enfants.


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Hommage à M. Jean-Claude GAGNÉ

Hommage à M. Jean-Claude GAGNÉ

Hommage à monsieur Jean-Claude Gagné, lu en l'église de Sayabec, le samedi 2 avril 2022, jour de la célébration commémorative. Hommage à un homme spécial, notre père! Exceptionnel, posé, humain, sympathique, sportif, généreux, accueillant et j’en passe…sont tous des mots que vous avez utilisés pour décrire notre père dans les hommages rendus depuis l’annonce de son décès. En effet, à la lecture de tous les bons mots qui ont été écrits à son égard, on ne peut le nier, notre père était et restera un très Grand homme et l’hommage que nous lui rendons aujourd’hui ne sera qu’une infime partie de ce que nous pourrions dire de lui, mais papa, préférait œuvrer dans l’ombre, il cherchait plutôt à rendre service et à faire plaisir. Papa, soyons honnêtes, tu nous as joué un tour en partant si tôt, car même si tu étais conscient que ta maladie prenait le dessus sur ton désir de vivre, tu te voyais vivre encore quelque temps avec nous. La preuve de cela ? Eh bien, un roman inachevé sur ta table de salon et surtout, deux livres qui t’attendaient à la librairie, livres que tu venais tout juste de commander. Deux livres de plus qui allaient s’ajouter à ta collection de romans historiques que tu échangeais avec ton amie Francine et que tu donnais par la suite. Papa, en plus d’être un grand lecteur, l’écriture n’avait pas de secret pour toi. Rédacteur en chef du journal l’Écho Sayabécois pendant les 20 dernières années de sa parution, tes billets empreints de vérité, de connaissances et de bienveillance ont su toucher et faire réfléchir les lecteurs. Tes talents d’écrivain et d’historien t’ont aussi amené à coécrire les livres d’histoire et des familles du 100e et du 125e de Sayabec. L’histoire te passionnait, tes connaissances historiques nous impressionnaient et surtout, vont nous manquer, car avec toi, nous n’avions pas besoin de Google. Aussi, tu as toujours été notre référence grammaticale lorsque nous avions des textes à écrire. Nous n’avions qu’un coup de fil à passer et tu étais toujours très content de nous donner la règle associée à notre question. Tu associais ta maitrise de la langue à ton apprentissage du latin, apprentissage dont tu étais très fier. Servant de messe dans ta jeunesse, accompagnateur pour le parcours religieux des jeunes en parascolaire et mandaté pour présider des funérailles dans les dernières années, Papa, la religion a toujours occupé une place très importante dans ta vie. Pour les funérailles, tu prenais le temps de rencontrer les familles, de t’intéresser à la vie du défunt pour écrire des homélies personnalisées et touchantes. C’était pour toi une belle façon de donner au suivant. Aujourd’hui, papa, c’est Danielle Marcoux, une collègue, qui préside tes funérailles et oui, nous sommes ravis qu’elle ait accepté d’être là pour toi, car c’est ce que tu aurais demandé si tu avais pu le faire. Merci Danielle ! Papa, des générations de jeunes se souviendront de toi comme l’enseignant toujours de bonne humeur, comique et rigoureux. Tu savais occuper une période de cours pour donner à chacun de tes élèves le goût d’apprendre et le désir de se dépasser. Tous tes élèves se souviendront de la monnaie toujours présente dans tes poches de pantalon qui résonnait lorsque tu déambulais dans les allées de bureaux. Était-ce un moyen de réveiller les endormis? En plus d’enseigner, tu étais présent sur plusieurs comités et la culture occupait une grande place dans ton cœur. Entre autres, tu as préparé pendant plusieurs années des élèves pour qu’ils se présentent au concours d’art oratoire. Tes élèves et le personnel t’aimaient et quand on lit leur témoignage, c’est clair qu’ils ont gardé un excellent souvenir de toi. Papa, qu’est-ce qui fait qu’il y a tant de gens aujourd’hui qui désirent te dire au revoir? Eh bien, nul doute que c’est l’homme au centre de grandes discussions, autour de la piscine ou au bord du lac, après la chasse et la pêche, entouré d’amis et de la famille et bien sûr, l’homme impliqué dans sa communauté. Papa, très peu de personnes peuvent se vanter d’avoir reçu la médaille du Lieutenant-Gouverneur pour leurs actions bénévoles et bien toi, en 2019, tu l’as eue et tu avais raison d’en être fier. Quand on regarde la liste de tes implications, c’est plusieurs médailles que tu aurais pu recevoir. En effet, tu as occupé différents postes au sein des comités suivants : terrain de jeux, Clubs 4-H, Jeune Chambre, Corps de Cadet de la Marine, appartements Pierre Brochu, Gare patrimoniale, survie de la Villa Georges Fournier, Chevaliers de Colomb 4e degré, club des 50 ans et plus et salon des mots. OUI, tu as été un grand bâtisseur, un citoyen impliqué et les retombées sont là pour rester. Papa, à travers toutes ces occupations, tu as toujours été là pour nous accompagner dans nos activités et tu as toujours accueilli nos nombreux amis à la maison avec plaisir et cela même si on vidait la piscine à force de trop y plonger. Tu étais notre fan numéro 1 et tu trouvais toujours les bons mots pour nous encourager à nous dépasser. Visionnaire, tu nous as aussi encouragés à aller encore plus loin en nous conseillant fortement de nous inscrire à des échanges étudiants qui nous permettraient d’apprendre l’anglais. Tu savais déjà que l’apprentissage d’une langue seconde nous serait très utile un jour et bien, merci, d’avoir, avec maman, insisté pour qu’on y aille malgré notre réticence. Et oui, we can speak english! Papa, un grand merci de la part de nos conjoints, car grâce à toi, ils sont choyés et gâtés, car on sait tondre le gazon, planter des arbres, mettre un vers au bout d’un hameçon, bref, on est pas mal débrouillardes et surtout, très indépendantes. Papa, disons-le, toi et maman aviez parfois de drôles d’idées. Quelle audace que de partir avec la maison de la rue Bouchard et de la traverser par le champ vers la rue Keable pour nous permettre d’avoir un grand terrain rempli d’arbres fruitiers et une piscine creusée. Oui, il faut l’admettre, nous étions les enfants les plus heureux du monde, mais aussi les plus bizarres. Ton audace s’est poursuivie quand maman et toi avez décidé de liquider le vieux chalet au bord du lac et d’y construire votre maison de rêve. Cet emplacement, papa, vous aura permis, à maman et toi, de vivre une très belle retraite agrémentée de magnifiques levers et couchers de soleil et il aura permis à nos enfants et à nous de vivre des moments inoubliables au cours des 20 dernières années. Les balades en ponton, les parties de pêche, les baignades, les feux de joie, les bbq, les fêtes familiales et les moments de détente dans le spa resteront à jamais marqués dans nos mémoires. Ces activités ne seront plus les mêmes sans toi, papa. Papa, tes 7 petits-enfants se souviendront d’un grand-père aimant, présent, drôle, attachant, mais surtout extrêmement fier d’eux, un grand-père complice qu’il n’appelait pas grand-papa, mais Claude. Avec eux, tu as joué plusieurs rôles : un gardien, un confident, un mentor, un allié, un grand-papa parfait! Pour certains, les souvenirs seront reliés à la chasse ou à la pêche, pour d’autres ce sera pour l’aide aux devoirs et aux travaux ou bien, pour tes taquineries envers ta Ginette qui les faisaient bien rire. Par contre, tous partageront le souvenir d’un grand-papa toujours souriant qui aimait raconter des histoires et qui chaque année s’assurait de leur remettre pour Noël la collection des pièces de monnaie de l’année. Tu disais qu’un jour cela les rendrait riches. De leur côté, tes 2 arrière-petits-enfants, encore trop jeunes pour comprendre que tu es parti, pourront compter sur leur entourage pour se faire raconter tout l’amour que tu leur portais. Ne t’en fais pas, on leur dira à quel point, tu les as aimés et à quel point tu aurais tellement souhaité les voir grandir. Papa, il n’y a pas de mot pour décrire la peine de maman depuis ton départ, elle a perdu son grand amour, son partenaire de vie, son complice, l’homme avec qui elle aurait fêté 55 ans de mariage le 29 juillet prochain. Même si à la blague, tu te plaisais à dire que maman t’exploitait, disons-le, maman perd aussi son homme à tout faire, car oui, tu étais bon dans tout que ce soit dans l’électricité, la plomberie, le jardinage, la rénovation, la construction, etc. Et que dire de tes talents de cuisinier, ton riz et ta sauce à spaghetti étaient les meilleurs et on ne parle même pas de tes confitures de fraises… Papa, il y a encore beaucoup d’autres choses que nous pourrions te dire ou dire aux gens qui sont rassemblés aujourd’hui pour toi, car oui tu as fait beaucoup pour ta communauté, tes amis et nous, ta famille. Nous pourrions te parler pendant des heures, car égoïstement, c’est comme si on essayait de te retenir, de te garder présent avec nous ici sur la terre. Ta mort, papa, nous a plongées dans une profonde tristesse, car oui, nous te pensions invincible et quoique l’on puisse penser, perdre son papa, c’est aussi retrouver son coeur d’enfant, son coeur de petite fille dont le héros s’est envolé doucement sans prévenir et oui, c’est extrêmement douloureux. En terminant, papa, sache que bien qu’on ne puisse remplir le vide immense créé par ton départ, nous serons là pour maman pour la soutenir dans cette épreuve et pour l’aider à continuer son chemin sans toi, son homme. Même si on ne peut plus te voir, nous savons que tu vis maintenant à l’intérieur de nous et que tu nous donneras la force pour poursuivre notre vie jusqu’à ce qu’un jour nous soyons rassemblés de nouveau. Papa, repose en paix et merci d’avoir été un père aussi extraordinaire!


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Hommage à M. Lauréat ROBICHAUD

Hommage à M. Lauréat ROBICHAUD

Hommage à monsieur Lauréat Robichaud, lu par son petit-fils Simon, en l'église de St-Léon-le-Grand, le samedi 26 mars 2022, jour de la célébration commémorative. Chère famille, chers amis, mesdames, messieurs, En cet instant, je vais me faire porte-parole de la famille pour parler de cet homme fier, aimant, travaillant et d'une grande générosité. Grand-papa s'est préoccupé que sa famille ne manque de rien. En essayant d'être toujours le plus présent possible, malgré le mode de vie ardu d'agricultueur. Grand-papa était toujours prêt à aider, même en vacances. Chacun se souviendra de son côté négociateur que ce soit lors de ses nombreux achats de ski-doos, de camions, d'autos et de tracteurs. Tout le monde a connu un jour ou l'autre son côté orgueilleux, tant dans le travail que dans ses loisirs. Par ailleurs, au jeu des dames, je perdais toujours malgré les astuces qu'il me donnait. Plusieurs vont aussi se souvenir de son petit côté tricheur au jeu de «boeufs». Grand-papa était un homme fier, fierté qui se reflétait autant dans ses habits que dans le lustre de ses voitures. Et nous, la famille, nous avons reçu tellement d'amour et d'attention de sa part qu'il est difficile de nous imaginer maintenant sans lui. Pourtant, grand-père n'est plus là. Au prochain repas de famille, il n'y aura pas le chef de famille au bout de la table ou pour la bénédiction annuelle du Jour de l'An. Bon enfin, après ces dernières années éprouvantes, grand-papa, tu peux enfin prendre du repos. Et on te promet d'utiliser tout ce que tu nous as appris pour te rendre fier, car je sais que tu veilleras sur moi et sur nous tous. Malgré que tu vas nous manquer, ton souvenir restera bien vivant dans nos coeurs et dans nos vies. Et en passant, tu diras un beau bonjour de nous tous, à tante Diane en haut. En terminant, j'aimerais citer une phrase de Victor Hugo : «Tu n'es plus la où tu étais, mais tu es partout là où je suis». Une phrase qui prend tout son sens aujourd'hui.


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