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Hommages

Restez informé(e) en consultant cette section régulièrement. Nous y inscrivons les dernières nouvelles, les récents événements et des chroniques se rattachant à notre Maison commémorative familiale.

Hommage à M. Albert HAMMOND

Hommage à M. Albert HAMMOND

Hommage à monsieur Albert Hammond, lu à la Maison commémorative familiale Fournier à Sayabec, le samedi 6 mars 2021, jour de la célébration commémorative. Cher Albert, papa, beau-papa, grand-papa, arrière-grand-papa, Notre papa était natif d’une famille nombreuse de Saint-Fabien, c’est à l’âge de quatorze ans qu’il est arrivé à Sayabec avec sa famille. Il était reconnu pour être un homme généreux parce qu’il donnait sans attendre rien en retour, travaillant parce qu’il ne comptait pas ses heures, ambitieux parce qu’il avait toujours mille et un projet en tête, bienveillant parce qu’il se souciait des autres avant lui-même et espiègle parce qu’il aimait jouer des tours. Il était également très accueillant et chaleureux parce qu’à une certaine époque, il y avait toujours de nombreux convives autour de la table. Il aimait la vie, tricher aux cartes, raconter des histoires et faire rire les gens. Lorsqu’il était enfant, il n’était peut-être pas le premier de sa classe mais il était très ingénieux aux dires d’une de ses enseignantes. Nous n’avons qu’à penser à son talent inné pour la construction. Le 26 août 1967, il se maria avec la femme de sa vie, notre maman. Papa était très amoureux d’elle comme en témoigne les nombreuses lettres d’amour que maman avait conservées précieusement. Avec maman, il a pris la relève de la terre familiale et ils ont eu cinq enfants. Papa était très fier de nous et de ce que nous sommes devenus. Il a également été un père d’accueil pour plusieurs jeunes dont Moïse Pineault qui est devenu un membre adoptif de notre famille. Il a également accueilli pendant plusieurs été nos cousins de Montréal, Carl et Marc Béliveau. À tous ses jeunes, il a agi en bon père de famille en leur montrant à devenir des hommes responsables, travaillants et honnêtes. Il n’était peut-être pas le plus démonstratif mais nous savions qu’il nous aimait profondément. Il nous le démontrait par son écoute, ses encouragements, ses nombreux services ou en nous offrant quelques-unes de ses belles récoltes. C’est en 2000 qu’il a commencé à construire la maison de ses rêves, «leur château» comme maman l’avait baptisée. Il a participé à toutes les étapes, de la conception à la construction. Il était extrêmement fier de son petit coin de paradis qui bordait la rivière. La maison est à son image. Elle est faite de briques, de boiseries, avec un garage adjacent et surtout avec sa belle tourelle. Il était aussi fier de son gros garage, de sa petite étable, de ses serres, de ses jardins et de son boisé. Je me souviens très bien qu’un de ses souhaits le plus cher au moment de la construction était qu’un membre de la famille veuille l’acquérir lorsqu’il ne pourrait plus l’habiter. Eh bien, c’est presque fait, sa petite fille Marie-Ève, lui a manifesté son intérêt, faite une offre qu’il a acceptée. Il aurait tant voulu régler la vente avant de partir mais la vie en a décidé autrement. Pendant sa retraite, il aimait jardiner, bricoler, élever des coqs, des porcs ainsi que des chiens de race Carlin. Il aimait aussi beaucoup rendre service aux autres, faire du bois de chauffage et ramasser de la ferraille et ce même s’il y avait un Écosite à deux pas de chez lui. Oups! Pardon papa, je devrais plutôt dire un "Sicosite" Lorsque la santé de maman a diminué, il est devenu son aidant naturel et il a occupé ce rôle jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le faire soit jusqu’en janvier 2020. C’est en septembre de la même année qu’il a rejoint maman à la Résidence Beauséjour de Saint-Noël car sa santé s’était détériorée. Au cours des derniers mois, il demandait souvent à aller rejoindre son petit frère Napoléon, mort quelques mois auparavant. Malgré tout, papa a lutté pour sa vie jusqu’à la toute fin. Merci papa, beau-papa, grand-papa et arrière-grand-papa pour tout ce que tu étais. Nous allons nous ennuyer de toi, de tes délicieux beignes aux patates, de tes bons légumes, de tes histoires, de tes magnifiques yeux bleus, de tes culottes courtes dominées par ta belle bedaine bronzée et surtout de ton sourire bienveillant. Merci pour tes nombreux conseils. Nous continuerons de les mettre en pratique. Tu demeureras à jamais dans nos pensées et dans nos cœurs. Repose en paix et la prochaine étoile filante que nous verrons, on saura que c’est toi qui es là et qui continue de veiller sur nous.


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Hommage à M. Léandre SIMARD

Hommage à M. Léandre SIMARD

Hommage à un homme adorable, monsieur Léandre Simard, composé et lu par sa petite-fille Sabrina, à la Salle des rituels de la Maison commémorative familiale Fournier, le mardi 16 novembre 2021, jour de la célébration commémorative. Il est incontestable de dire que LÉANDRE aura laissé une trace remarquable dans la vie de tous ceux qu'il a côtoyés. Nul ne pourra oublier l'homme estimable qu'il était. Assurément, on se souviendra de lui comme étant un grand homme. En réalité, aucun mot ne peut définir plus amplement ce qu'il représentait aux yeux de ses proches; un être incomparable. À la fois authentique, terre à terre, aimant et sincère, il était une personne d'influence positive. Léandre était passionné. Que ce soit pour la pêche, envers les autres ou pour tout ce qu'il entreprenait et affectionnait, il y donnait temps et énergie sans compter. Léandre, le travaillant. Ses collègues le décrivait comme étant un gentleman. Un homme respectable et dévoué. Il était d'une attention particulièrement admirable envers ses patients et ses partenaires. Léandre, l'époux. Il possédait sans contredit l'âme la plus amoureuse qui soit. Vous savez, l'amour avec un grand A. Il était un conjoint exemplaire. Toujours aux petits soins pour sa femme, il veillait à son bien-être afin qu'elle soit heureuse et ne manque de rien. Un mari considérant et idéal. Léandre, le père. Un papa précieux aux valeurs profondes. L'éducation de ses enfants était pour lui, sacrée. Léandre était de fait, un homme au cœur tendre. Un père aimant, de nature irréprochable et incalculable. Il leur a transmis avec intégrité, son sourire, ses beaux yeux bleus, sa joie de vivre, sa sincérité, sa générosité et sa grande gentillesse. Léandre, le grand-père. Un papi exceptionnellement présent et affectueux. Il laisse auprès de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, un souvenir important et surtout indescriptible. Sa porte était toujours ouverte. Il était accueillant et chaleureux. Son écoute et ses précieux conseils continueront sans aucun doute à cheminer à travers eux. Léandre, l'ami dont tout le monde avait besoin. Toujours prêt à aider les autres, il va de soi que l'on pouvait compter sur lui, peu importe quelle en était la raison. Cher Léandre, ta présence aura marqué de façon constructive tous ceux qui ont eu la chance de te connaître. Tu es parti rejoindre ta belle Laurette, ta moitié. Tu nous laisses des souvenirs mémorables et précieux que nous chérirons pour toujours. C'est avec grandement de reconnaissance et d'amour que nous te remercions d'avoir été un être honorable et remarquable dans chacune de nos vies. Repose en paix. On t'aime.


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Hommage à Mme Pierrette BÉRUBÉ, MORIN

Hommage à Mme Pierrette BÉRUBÉ, MORIN

Hommage à madame Pierrette Bérubé, lu à l'église de Ste-Florence, le vendredi 8 octobre 2021, jour de la célébration commémorative. Pierrette est l'aînée d'une famille de 9 enfants. Elle était une petite fille qui aimait l'ordre. Quand les autres sortaient trop de jouets, elle devenait contrariée. Elle a changé souvent d'écoles, car la famille a eu de nombreux déménagements. C'était une fille qui aimait apprendre, avec sa persévérance; car même à l'âge adulter, elle a continué ses études par les soirs pour devenir professeur. Profession dont elle était fière car elle aimait beaucoup ses étudiants. Elle a même enseigné à des neveux et nièces. Elle aimait rendre visite à sa tante Délima, car elle lui laissait prendre sa poudre à joues. De là, vient son côté fière et coquette qui l'a suivi toute sa vie. Elle aimait danser et à chaque semaine, elle faisait des pieds et des mains pour aller à Causapscal voir les Maroguays et autres groupes de la Vallée. La musique et la lecture étaient ses passe-temps favoris. Bon voyage Pierrette !


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Hommage à M. Gilbert GAGNON

Hommage à M. Gilbert GAGNON

Hommage à monsieur Gilbert Gagnon, lu par sa fille Carmen, en l'église de Sayabec, lundi le 27 septembre 2021, jour de la célébration commémorative. Né à Mont-Joli, un mardi 13 décembre 1927, il est le quatrième d’une famille de six enfants. Bien encadré entre quatre filles, il est toujours heureux d’accompagner sa soeur Ida dans les activités quotidiennes. L’école ne lui réussit pas vraiment. Comme le veut l’époque, il débute le travail très tôt avec son père Damasse à Saint-Moïse mais un accident tragique le laisse poursuivre sa vie de travailleur seul. Son père, Damasse est blessé mortellement par un cheval fougueux. Gilbert a 17 ans. Il ira rejoindre son grand frère Julien sur la Côte-Nord et travaillera dans les chantiers. À 27 ans, il s’unit à Gilberte, l’amour de sa vie. Roméo avait sa Juliette, Gilbert sa Gilberte. Quatre filles s’additionneront à leur vie et un garçon passera trop vite dans celle-ci (emporté par la maladie à 27 mois). La famille vivra successivement à Sayabec, Franquelin, Rimouski, Saint-Charles-de-Caplan pour revenir à Sayabec. Il gagnera sa vie tantôt dans les chantiers (Côte-Nord, La Tuque, New-Richmond) dans certains chantiers de construction (Baie-James, Sept-Iles, Mont-Wright) et enfin à Panval comme concierge. Toutes ces années, il vouera un amour inconditionnel à sa Gilberte qu’il appellera amoureusement “maman”. Homme d’honneur, autoritaire dans sa vie privée, très pratiquant dans sa religion, il ne voit que le bien considérant presque que la méchanceté n’existe pas. Tous ses projets n’ont qu’un seul but rendre sa Gilberte heureuse. Quelquefois, un peu maladroitement, il fonce tête baissée mais toujours un sourire aux lèvres. Il est fière de ses filles et comme il se plaît à dire: il ne veut que leur bien. Un jour, il adhérera à un groupe, les Chevaliers de Colomb, son affiliation est entière. Son dévouement est sans borne car avec eux il connaît le soutien. Il y reconnaît des hommes de coeur. La maladie le sépare de sa Gilberte en 2004, il poursuit son chemin en se demandant très souvent pourquoi elle n’est plus à ses côtés. Jamais il ne se décourage, ne connaissant pas ce mot. Il a confiance en la vie et n’imagine même pas qu’il y a une fin. Ces dernières années, tous les aidants qui l’ont accompagné, ne voient qu’un homme plein de joie, de douceur, déterminé à vivre. Ses enfants et petits-enfants ne l’abandonnent jamais même si la distance et la pandémie s’installent. C’est un frère, un oncle, un parrain , un papa, un grand-papa, aimant, courageux, droit, très coloré, déterminé que nous laissons partir vers cette vie éternelle. Au revoir papa, je t’aime.


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Hommage à Mme Brigitte VAILLANCOURT, BOUCHARD

Hommage à Mme Brigitte VAILLANCOURT, BOUCHARD

Hommage à madame Brigitte Vaillancourt, lu par sa petite-fille Isabelle Bouchard, en l'église de Sayabec, le vendredi 17 septembre 2021, jour de la célébration commémorative. Bonjour à vous tous présents pour venir dire un dernier aurevoir à ma grand-maman, notre petite Brigitte. Y’a pas à dire, elle n’était pas grosse notre petite grand-maman, mais elle était tout de même un petit bout de femme forte, pleine de caractère qui savait ce qu’elle voulait et surtout, ce qu’elle ne voulait plus dans la vie! Bonne vivante, elle aimait profiter des bonnes choses : un bon repas, une soirée de musique et de danse, un petit verre de St-Raphaël, elle ne demandait rien de plus pour être heureuse. Elle aimait profiter de la nature et du grand air. On pouvait la croiser souvent dans le village durant ses petites marches quotidiennes avec ses amis. Même si elle ne savait pas toujours comment nous le dire, je sais qu’elle nous aimait tous et qu’elle appréciait sincèrement tout ce que son entourage faisait pour elle. De mon côté, je me trouve bien chanceuse d’avoir ma grand-maman comme voisine et gardienne durant toute mon enfance. Sa cuisine reste un de mes meilleurs souvenirs : ses toasts au beurre coupées en petits carrés (faut savoir que chez mes parents, on n’achetaient pas ça du beurre, c’était une vraie gâterie chez grand-maman), ses muffins au chocolat (on mangeait plus de la préparation crue que de muffins une fois cuits), sa fameuse soupe au barley (elle était imbattable, encore aujourd’hui je lui en demandais presque à chaque fois que je la voyais), sans oublier notre diner préféré ma sœur, patates pilées et steak haché défait, le tout parfaitement mélangé à la fourchette! De la grande cuisine, mais dans ma tête d’enfant, je vous jure que y’avait rien pour battre les petits plats de ma grand-maman. Elle était coquette aussi notre petite Brigitte, les cutex, les rouges à lèvres, les petits pots de crème, mon doux qu’on en a passé des heures ma sœur et moi à jouer à mettre son linge et se déguiser en madame. C’était aussi une arrière-grand-maman gâteau, toujours une petite surprise sucrée pour les enfants, des autocollants ou d’autres babioles, au grand désespoir des parents parfois, mais au plus grand bonheur des tout-petits. On ne s’attendait pas à ton départ aussi rapidement ma petite grand-maman, mais le fait de savoir que tu n’as pas souffert et que tu sois partie en douceur pour ce dernier voyage me rassure. Tu aimais tellement être entourée, tu seras sans doute heureuse de retrouver ceux que tu aimais qui sont partis avant toi, grand-papa et Dany t’ont certainement gardé une belle place en haut. Tu sais, tu ne seras plus ici physiquement, mais nos souvenirs de toi, eux, resteront bien vivants. Bon voyage grand-maman, veille sur nous!


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Hommage à Mme Marie-Ange BARRETTE, TREMBLAY

Hommage à Mme Marie-Ange BARRETTE, TREMBLAY

Hommage à madame Marie-Ange Barrette, lu par sa fille Claudette, en l'église de Causapscal, le samedi 21 août 2021, jour de la célébration commémorative. Remerciements à chacun et chacune pour votre sympathie et votre réconfort de la part de mes frères et moi-même! Maman, comme tu ne voulais pas de grand hommage, je serai brève avec des mots du coeur ! Femme de beaucoup de qualités, je crois que tu les avais toutes ! Femme engagée, envers ta famille, ta parenté, la société et tes amis(es) ! Femme aimant partager avec tes 7 enfants, tes 10 petits-enfants et tes 12 arrière-petits-enfants ! Tu nous as quittés tout doucement, un dimanche matin, dans ton sommeil, sans bruit, sans douleur, ce que nous demandions de tout coeur ! Dans la 5ième saison : beaucoup de bras ouverts t'attendaient et que tous ensemble, vous veilliez sur nous ! Au revoir Mamam ! On t'aime !


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Hommage à Mme Cécile PROULX

Hommage à Mme Cécile PROULX

Hommage à madame Cécile Proulx, lu en l'église d'Amqui, le mardi 17 août 2021, jour de la célébration commémorative. Chère maman, Tu as été dotée d'une force naturelle. Maman, tu étais travaillante, tu aimais cuisiner, coudre et surtout tricoter de belles choses à offrir. Une activité réconfortante qui très souvent, comblais ta solitude. Tu as eu une vie pas toujours facile, mais tes prières, ta force, ton énergie, ta générosité, ton amour des gens et des enfants, ton rire et ton sens de la dérision t'ont permis de faire ton chemin dans la vie et d'apprécier, à ta façon, ce que la vie avait de beau à t'offrir. Malgré les coups durs, tu as été persévérante et d'une très grande résilience. Une belle âme t'habite, plein d'amour, elle s'est envolée comme un papillon fragile vers la douce lumière. Maman, là où tu es maintenant, dans les cieux, le bonheur que tu vis est grand. Tu as trouvé auprès de Dieu et nos anges, l'accueil, la lumière et l'amour infini. Que Dieu veille sur toi, te protège et t'accorde le repos et la paix éternelle que tu mérites. Merci, merci maman de nous avoir fait le plus beau cadeau qu'un enfant puisse recevoir « la vie ». Au revoir maman, grand-maman, mémé, bon voyage ! Il y a longtemps qu'on t'aime, jamais on ne t'oubliera, tu es et tu seras toujours présente en nos coeurs. Pour conclure, permettez-moi un regard sur nos aînés, un moment à partager. Regardez-les, voyez comme ils sont beaux, ils n'ont pas d'âge. Regardez-les, voyez comme ils sont grands à la gare du temps, ils attendent le train de l'amour et de la joie. Regardez-les, ils ont lutté, ils ont travaillé, c'est pour nous que leurs visages sont burinés de profondes rides, ce sont des rides d'amour et ces rides portent notre nom. Regardez-les, des millions de mots jaillissent du silence de leur coeur et de ce cri muet naît en eux l'immense sagesse. Regardez-les, lentement, ils s'en vont, doucement, ils vivent, silencieusement, ils aiment. Et ils n'attendent parfois qu'un regard, un sourire, un geste, un téléphone, une visite pour partir à destination de l'éternelle joie d'aimer, d'être aimés, non plus pour ce qu'ils font, mais tout simplement pour ce qu'ils sont.


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Hommage à Mme Jacqueline Paquet

Hommage à Mme Jacqueline Paquet

Hommage à madame Jacqueline Paquet, composé et lu par monsieur Francis Ouellet à l'église de Sayabec, le vendredi 23 juillet 2021, jour de la célébration commémorative. Bonjour à vous tous, Mademoiselle Paquet ne souhaitant pas de grands hommages, il est important de respecter sa volonté. Il lui arrivait de dire : « Toute bonne action porte en elle sa récompense ». Le 2 février 1931, mademoiselle Paquet, vous êtes entrée pour la première fois dans l’église de Sayabec. Vos parents, monsieur Joseph Paquet et madame Valéda St-Pierre, vous y ont amenée afin de vous faire baptiser et de vous faire entrer dans la Grande Maison de Dieu. Ce moment marque le début de votre vie chrétienne bien remplie. Aujourd’hui, le 23 juillet 2021, votre sœur Mariette et votre demi-frère Fernand Malenfant, ainsi que leurs conjoints, Ange-Albert Michaud et Louise Gadouri, en compagnie de nombreux membres de la famille vous accompagnent pour ce grand voyage. Direction « L’Amour inconditionnel », que Jésus vous a promis et a promis à tous. Vous adoriez votre famille ! Grande rassembleuse dans l’âme, vous avez su souligner en juillet 2008, le centième anniversaire de votre résidence du 10 rue Saint-Antoine. Plus de 80 personnes de votre famille ont accepté de se joindre à la fête et, par leur présence, vous ont dit « Merci ». Votre cœur était alors comblé. Lorsque vous avez fêté votre soixante-quinzième anniversaire de naissance, vous avez organisé une porte ouverte. La réponse à votre invitation a comblé à nouveau votre cœur. Vous aviez des ailes et étiez reconnaissante. En plus des valeurs de respect, d’entraide et de partage reçus de vos parents, vous vous êtes donnée une solide formation en enseignement à Trois-Rivières afin de faciliter votre intégration au marché du travail. À suivi votre vie professionnelle comme enseignante de français, où vous avez fait aimer la langue de chez nous à des milliers de jeunes. De votre première emploi à l’école de rang, située au coin du rang deux et de la route vers Saint-Cléophas, à l’école polyvalente, en passant par les écoles de filles, de garçons, les écoles mixtes, jusqu’aux classes à divisions multiples, vous exprimiez dans une entrevue donnée à Marie-France Bazzo, ce qui a fait aimer le français aux jeunes. Selon vous : « C’est votre passion pour le travail, la présence d’un climat harmonieux dans la classe, le respect réciproque de la personne, l’amour du travail et votre capacité à vous adapter aux changements et aux différentes situations ». Votre but était de faire croître l’intérêt pour le français. Lorsque vous receviez de la visite de vos anciennes et anciens étudiants, ils vous exprimaient à quel point vous leur aviez fait aimer le français. C’était pour vous un petit bonheur; c’est alors que votre cœur était comblé. Vous avez même organisé une fête avec les élèves de votre première classe de rang pour souligner le cinquantième anniversaire de votre première année d’enseignement. J’imagine votre bonheur et la joie dans votre cœur ainsi que dans celui de vos anciens élèves. Pour terminer ce tableau de votre vie professionnelle, en 1951, vous aviez organisé à la fin de l’année scolaire, un débat où le thème choisi était « Liberté et autorité ». L’inspectrice du temps, qui a assisté au débat, avait exprimé ceci, « Ici, il ne se fait pas juste du travail d’instruction, mais aussi du travail d’éducation ». Mademoiselle Paquet, votre village vous l’adoriez. Lors de la même entrevue donnée à madame Bazzo, vous avez parlé de la beauté des paysages en mentionnant les paroles des gens qui venaient vous visiter. Ceux-ci disaient : « Lorsque nous arrivons à l’entrée ouest de Sayabec, sur la côte à Déry, c’est comme si notre cœur s’envole à la vue du village, de l’église et du Lac Matapédia en arrière-plan. Vos implications sociales sont innombrables. Évidemment, la rédaction des livres de l’histoire locale et de l’Écho sayabécois a été pour vous un pur bonheur. Vous avez été impliquée directement dans l’organisation des fêtes du 50e et du 100e anniversaire de la municipalité, du 50e et du 100e anniversaire de l’arrivée des filles de Jésus à Sayabec, du 100e anniversaire de l’arrivée du curé Saindon et vous avez ouvert la porte de votre demeure aux fêtes du 125e de Sayabec. Votre grande qualité à former des équipes a porté ses fruits. Je voudrais ici partager votre vision d’un travail d’équipe. Vous disiez : « Lorsque nous sommes devant l’inconnu, des responsabilités nouvelles, il est plus facile de voir la lumière au bout du tunnel si nous formons une équipe. L’unité et la force de l’équipe se basent sur la certitude que nous comptons sur l’appui et la présence de l’Esprit pour réaliser un projet. Le travail s’organise. Les responsabilités sont alors partagées avec le souci de distribuer les tâches selon les talents et les habiletés de chacun et chacune, sans dominer, sans contrarier inutilement les membres de l’équipe. Il s’installe ainsi un esprit critique pour évaluer le travail et réajuster, à l’occasion, certaines façons de faire que l’on juge bon d’améliorer, le tout avec bienveillance ». Cette façon de voir le travail d’équipe a été présentée à une rencontre à La Maison Provinciale des Filles de Jésus à Rimouski. Le thème de la journée était : « Tisser des liens de fraternité ». L’équipe des ADACE (Assemblée Dominicale en Attente d’une Célébration Eucharistique), soulignait alors leur 5e anniversaire en septembre 2011. Cette présentation a été appréciée par l’ensemble des membres de l’équipe. Mademoiselle Paquet, avec le temps votre foi est toujours demeurée intacte. Vous avez été membre des Associé(E)s de la Congrégation des Filles de Jésus. D’ailleurs, les sœurs Solange Mailloux et Ursule Beaulieu, sont ici présentes. Votre vie a été cohérente avec le charisme : “Honorer l’humanité sainte du Fils de Dieu » en contribuant entre autres à rendre plus humaines nos relations, nos communautés de vie et de travail. Je me permets, en terminant cet hommage incomplet devant la grandeur de votre vie, de réciter cette belle prière du jubilé 2000 de la Congrégation. Toi, Jésus, qui t’es fait l’un de nous en prenant chair de notre chair, Toi, le Fils bien-aimé du Père, qui t’es fait Serviteur pour mettre Dieu au monde, c’est en toi que nous voulons demeurer, c’est avec toi que nous voulons marcher. Envoie sur nous ton Esprit. Qu’il touche nos cœurs, nos corps, nos esprits pour nous rendre sensibles et réceptives, comme tu l’as été, aux plus petits, aux plus souffrants, aux plus éloignés. Nous t’en prions : à travers nos rencontres, nos gestes, nos paroles, à travers nos vies tout simplement, sois Celui qui aime, qui sauve et qui relève, sois Celui qui donne espérance et vie au-delà de toute attente. (Jubilé 2000) Francis Ouellet, Sylvie Desrosiers, Laurence Ouellet et graphisme Daniel Roussel


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Hommage à M. Édouard Thériault

Hommage à M. Édouard Thériault

Hommage à monsieur Édouard Thériault, composé et lu par monsieur Gaétan Thériault à la Salle des rituels de la Maison commémorative familiale Fournier, le vendredi 21 mai 2021, jour de la célébration commémorative. Février 1924 : un être d’exception est né. Quatrième d’une famille de 17 enfants, Édouard a parcouru énormément de chemin en presque un siècle. De la voiture à cheval jusqu’à la voiture électrique, du télégraphe jusqu’au téléphone intelligent ou bien de la machine à crottes guidée par des cordeaux jusqu’aux mégas tracteurs guidés par GPS, il aura été aux premières loges pour voir tout ce développement technologique, et ce principalement dans le monde agricole. Les choses ont bien changé depuis qu’il a quitté le rang 2 d’Albertville. Il a quitté le noyau familial très tôt pour aller bûcher sur les chantiers forestiers ou aller faire de la drave. Un jour, un ange a croisé sa route. Cette rencontre l’a mené tout droit vers le mariage le 15 juin 1949 avec Madeleine ; son épouse adorée, sa princesse, sa protégée. De cette union sont nés 10 enfants, dont l’un qui nous a quittés à la naissance. Papa était un amoureux de la vie, de la nature, de la terre et de l’agriculture, il aimait tous ces éléments pour l’autonomie et la liberté que ça lui apportait. Au fil du temps, avec sa tendre épouse, ses 5 garçons et ses 4 filles, mais aussi avec beaucoup de persévérance, d’acharnement et beaucoup d’huile de bras, il a construit avec fierté dans le rang 4 une ferme agricole qui s’agrandissait année après année. Il a défriché un nombre impressionnant d’hectares de terrain et il a par la suite su profiter de plusieurs occasions pour acheter des terres tout autour ; la terre chez Ti-Mé, chez Ferland, chez Lambert, chez Rodolphe, et j’en passe. Certains diront même qu’il demeurait à Édouardville ! Toujours avant-gardiste, il était souvent équipé au goût de la technologie du jour. Cette belle ferme laitière lui survit aujourd’hui grâce à une deuxième et une troisième génération. Authentique, fier et droit, il était un homme de son temps et il avait aussi son franc-parler ainsi que ses idées bien arrêtées. Plusieurs phrases lui survivront : - Les gars sont faits pour travailler dehors et les filles pour travailler dans la maison. Je peux vous dire que ce point a apporté bien des débats ! - Si tu veux garder ton homme, tu dois le prendre par le ventre. Il ajoutait parfois de façon un peu macho, et aussi par le bas du ventre » ! - L’avenir est aux gens qui se lèvent tôt. Chez nous, ce n’était pas un choix ! - Si t’es pas capable de faire du thé, tu ne réussiras jamais à te marier. J’espère qu’il ne fallait pas seulement s’en tenir à ceci pour réussir son mariage. - T’as tes deux bras, t’as tes deux jambes pis toute ta tête. T’es capable, t’es intelligent, vas-y, force toé. Pas de place pour la paresse. J’te dis que si moi j’le fais, ben toé aussi tu peux le faire. Papa nous a d’ailleurs encouragés toute notre vie à faire ce qui nous animait. Tous les sujets d’actualité l’intéressaient ; principalement la politique québécoise et canadienne, l’agriculture sous tous ses aspects, ainsi que l’économie, et ce, même dans les dernières semaines de sa vie. Il avait toute sa tête et encore ses idées bien arrêtées. Débrouillard, inventif et ingénieux, tout au long de sa vie il a construit plusieurs bâtiments et il a su fabriquer à peu près n’importe quoi, pas toujours selon les règles de l’art ou selon les règles de la beauté, mais ça fonctionnait et ça perdurait. Il faisait souvent du temporaire permanent. Papa était grandement apprécié de ses petits-enfants qui l’admiraient pour ses vertus de pédagogue, sa patience envers eux, sa capacité de s’affirmer et également pour les histoires qu’il leur racontait, parfois au grand désarroi des parents. Notre père adorait ses petits-enfants, il en était fier tout comme de ses enfants. La maison était souvent bondée : enfants, brus, gendres, petits-enfants et même arrière-petits-enfants, une marmaille volubile souvent avec le piton du volume très élevé, ricaneuse qui aiment jaser et parfois s’obstiner. Papa aimait la bonne nourriture et il était choyé avec notre mère qui était une cuisinière hors pair. Par contre, lorsque maman est tombée malade, fidèle à sa promesse d’aide réciproque il a pris soin d’elle et il a même repris le relais du livre de recettes traditionnelles. Un jour, nous l’avons d’ailleurs surpris avec le tablier en train de sortir ses fameuses tartes aux cerises dont il était très fier, cerises qu’il cultivait lui-même parmi des dizaines de plants ou d’arbres fruitiers de toutes sortes. Si ça l’avait des chances de pousser, il en plantait et il faisait même ses expériences de vin fruité. Il a fait beaucoup de progrès depuis ses premières expériences avec sa canne de « beans » déposée directement sur le rond de la cuisinière. Ces dernières années, même certains de ses petits-enfants l’appelaient pour lui demander des conseils culinaires. Cette force de la nature solide comme le roc nous disait souvent : un homme, ça ne pleure pas ! Avec les années et les épreuves de la vie, son coeur et ses paroles se sont attendris. Personnellement, je l’ai vu pleurer pour la première fois lorsque son frère Lucien est décédé et par la suite pour tous ses proches qui ont suivi. Il y a un dicton qui dit que rien n’est acquis à l’homme et même le roc peut un jour s’écrouler. Comme il aimait si bien le dire : personne n’est éternel. En ce jour du 12 mai 2021 aux petites heures du matin, papa un éternel lève-tôt ne s’est pas réveillé. Avec toutes les connaissances et les valeurs qu’il nous a transmises, il nous laisse un héritage dont il peut être fier et peut ainsi partir la tête haute et le corps bien droit.


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Hommage à M. Gérard MARIN

Hommage à M. Gérard MARIN

Hommage à monsieur Gérard Marin, lu en l'église de St-Noël, lundi le 24 mai 2021, jour de la célébration commémorative. Le grand Gérard C'est comme cela qu'il était connu : un homme intègre, franc, parfois même un peu trop, honnête et généreux. Il était aussi très prévoyant. Avec la complicité de Sébastien qu'il aimait comme un fils, il s'est assuré que sa Gilberte aurait un cadeau de Noël sachant très bien qu'il ne serait plus là pour lui offrir lui-même. Merci Sébastien pour cette belle complicité, le soutien et l'aide précieuse que tu continues d'apporter à ta tante. Gérard avait de grandes passions : l'amour du travail bien accompli, les tires de chevaux en été, les fins de semaines les parties de cartes avec notre amie Monique, sans oublier la mécanique; il en mangeait pour ainsi dire, il pouvait en parler des heures entières. Pour ses neveux et nièces, c'était le grand gaillard fort qu'on avait plaisir à écouter raconter ses histoires dans les moindres détails. Personnellement, lui et moi pouvions compter l'un sur l'autre en cas de besoin. Je sais que je ne le verrai plus arriver chez-moi avec son regard coquin, ses histoires et ses farces. Comme l'a si bien dit son frère P.E., Gérard nous aura donné une leçon de vie, de courage et de résilience jusqu'à la toute dernière minute où il est parti sereinement, entouré de ceux et celles qui l'aimaient et l'appréciaient profondément. Treizième sur dix-sept à partir calmement rejoindre papa et maman, nos frères et soeurs. Son souvenir restera à jamais gravé dans nos coeurs. Merci à Gilberte qui, pendant quarante-neuf ans de vie commune, s'est très bien occupé de son homme. Merci également à tous ceux et celles qui l'ont côtoyé et apprécié sa grande disponibilité à aider les autres jusqu'à la fin. Gérard, repose en paix, tu l'as bien mérité. Au revoir et sois heureux. Tu nous manques énormément, veille sur chacun de nous de là-haut. À plus tard...


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