Hommage à Mme Marie-Blanche RIOUX, THÉRIAULT
Hommage à madame Marie-Blanche Rioux, lu par son fils Jacques, en l'église de Causapscal, le mardi 14 juin 2022, jour de la célébration commémorative. Maman, J’ai de la peine maman, tu es morte, tu es partie. Je pense à toi. Ton sourire contagieux et tes carrés aux dattes. Ta bonne humeur, ta force de travail, ben trop vaillante pour sa grosseur. Journée pleine, d’une noirceur à l’autre. Ton amour s’exprimait souvent par une table que tu avais dressée pour une gang d’amis(es) qu’on amenait avec nous, pour la famille que tu avais invitée. Je suis sûr que ta porte fermait mal avec le monde qui y entrait, ta table tellement invitante. Tu nous a donné et appris, tout ce dont un enfant à besoin pour grandir ; générosité, tendresse, compréhension, affection, chaleur. Élever 6 enfants sans vraiment les chialer!! Et le travail, faut pas oublier, la bonne école. Tu n’émettais pas de jugement sur les autres, sur l’entourage. Tu nous a amenés à l’âge adulte sans trop t’inquiéter, encourageante, rassurante. Tu nous a aidés, supportés durant cette période, fournis les outils nécessaires pour grandir. Tu nous a appris la persévérance, le volontariat, le partage, et tout sortes d’autres affaires utiles. Je pourrais ajouter beaucoup d’autres choses que tu as faites pour nous maman, mais surtout je voudrais t’en remercier. Je ne t’oublierai jamais. Tu es et seras toujours en moi. Pour la ‘’Fête des mères’ n’oublie pas, il y aura toujours un homard à la table pour toi. Et pour finir, je t’aime. Hommage à madame Marie-Blanche Rioux, lu par sa fille Henriette, en l'église de Causapscal, le mardi 14 juin 2022, jour de la célébration commémorative. Maman, Te rendre hommage en n’oubliant rien de ta vie, est presque impossible. 94 ans, une vie parsemée de tellement d’évènements riches et inoubliables pour nous. Tu as été une mère pleine de tendresse, une épouse aimante, une sœur protectrice avec Gisèle, Céline, Yvette que tu appelais tous les jours, une grand-mère et une arrière-grand-mère incroyable. Je me souviens avec bonheur de ces étés où les cousins-cousines descendaient de Montréal avec nos oncles. Les cousines Diane, Henriette, Chantal pour qui les vacances avaient nécessairement comme détour notre ferme. Pendant les foins, la traite des vaches, les petites fraises à cueillir, maman les recevait comme s’il n’y n’avait qu’eux et continuait son travail sans délaisser personne. Il y avait toujours du pain sorti du four le matin, des tartes, des gâteaux, du bouilli, de la soupe maison….tu as toujours aimé accueillir la parenté. Tu te faisais un plaisir de leur montrer une maison bien organisée, une famille aimante. En plus de la parenté, il y avait toujours nos amis(es) qui venaient dormir à la maison, qui étaient accueillis à bras ouverts. Les hommes que papa engageaient l’été pour aider à la ferme et aux foins ne voulaient plus partir, tant ta tablée était conviviale. Et nos voisins frerôts, qui faisaient aussi partie de la maisonnée. Plus tard, lorsque vous avez déménagé au village, les dimanches soirs étaient les occasions pour Silvie et sa famille et moi et la mienne de nous retrouver à souper chez maman et papa. On ne voulait pas manquer ce moment. Les discussions et la bonne bouffe nous donnaient l’occasion de nous rapprocher. Maman voulait toujours essayer de nouvelles recettes pour ces repas du dimanche. Mes enfants qui s’en allaient se faire garder chez toi après l’école, et que tu gâtais encore, en plus de les aider à commencer leurs devoirs. Puis quand papa est parti, je suis devenue ta chum de 5 à 7 les jeudis pour boire mon p’tit verre de vin avec toi. Tu as toujours fait plus d’une chose à la fois, sans qu’aucun reproche ne soit entendu. Tu es de ces femmes qui ont élevé leur famille dans la tendresse, la douceur, avec des valeurs riches d’espoir, de bonheur, d’amour, de respect envers les autres. Tes enfants et tes petits-enfants t’adorent et tu le leur rends bien. Tu es une grande femme, mais tu as toujours voulu rester simple. Pendant la pandémie, nous étions tristes de ne pas te voir. Nous t’avons acheté une tablette et malgré tes 92 ans, tu as réussi à t’y adapter, et c’était en vidéo que nous nous retrouvions chaque jour à jaser et à se donner de la tendresse. Tu te sentais plus près de nous. Tu as même appris à communiquer avec tante Mariette, tante Jeannot, et tous tes petits-enfants. Tes petits-enfants et tes arrière-petits-enfants que tu as cajolés t’adorent. Ils ne t’oublieront pas parce que nous ne cesseront jamais de leur parler de grand-maman Tibé. Maman, nous n’aurions jamais voulu que tu nous quittes. Tu a été toute notre vie. Nous continuerons à te célébrer à chacune de nos rencontres. Tu es dans notre cœur pour toujours. Une maman ne peut pas sortir du cœur de ses enfants. Maman, je t’aime , et je te laisse partir. Le ciel t’attend. Mais en réalité, je sais que tu seras toujours là.
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