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« Danse macabre » accumule les prix

Une partie du court métrage « Danse macabre » de Pedro Pires a été tournée à Amqui à la Maison commémorative familiale Fournier qui dispose, selon la productrice et directrice artistique Catherine Chagnon, « d’un des plus beaux laboratoires d’embaumement en milieu funéraire et qui est très moderne, notamment au niveau des techniques de maquillage ». Le court métrage « Danse macabre » de Pedro Pires, dont des scènes ont été tournées à la Maison commémorative familiale Fournier d’Amqui, connait du succès et a déjà raflé plusieurs distinctions. Source: L'Avant-Poste 30 juin 2010 pascal.st-amand@hebdosquebecor.com

Le film, sorti en 2009, s’est rapidement attiré les éloges de la presse, notamment du Devoir qui l’a qualifié de « pur bijou noir ». Au fil de la tournée des festivals et événements, « Danse macabre » a jusqu’à présent récolté une quarantaine de prix, dont un prix Génie récompensant le meilleur court métrage dramatique et le Jutra du Meilleur court métrage. Par ailleurs, grâce au prix Génie, le film s’est qualifié pour être soumis à l’Académie en vue de la course aux Oscars en 2011, toujours dans une catégorie dédiée aux courts métrages. Selon André Fournier de la Maison commémorative familiale Fournier, le réalisateur Pedro Pires suit un peu le cheminement de Denis Villeneuve, qui avait d’abord réalisé le court métrage « Next floor », acclamé par la critique, avant de nous offrir « Polytechnique ». Les prix accumulés par « Danse macabre » pourraient donc contribuer à lancer la carrière de Pires, qui travaille déjà à un nouveau film et qui est impliqué dans le spectacle « Totem » du Cirque du Soleil. Une volonté de démystifier André Fournier n’a pas été difficile à convaincre lorsqu’on l’a approché pour tourner le film sur les lieux de son entreprise. « J’avais une ouverture d’esprit et je crois qu’on a un côté artistique dans notre profession », a expliqué celui qui espère avoir fait un pas de plus dans le but de démystifier son domaine de travail et le tabou entourant la mort. Souvent, « les gens ne voient pas que nous sommes des artistes, que nous redonnons une beauté et une importance au corps », a-t-il poursuivi. Complicité Le tournage du film à Amqui a permis d’établir une belle complicité entre l’équipe de la Maison commémorative et l’équipe de tournage, dont la présence a quelque peu modifié les habitudes de travail des employés. Catherine Chagnon, productrice et directrice artistique, a précisé que les cinéastes ne connaissaient rien du milieu funéraire. « La première fois, nous sommes restés plusieurs jours pour faire des recherches, rencontrer l’équipe et les suivre. Nous avons eu de longues discussions et ça nous a permis de faire la scénarisation », a-t-elle expliqué. « C’est un environnement très familial et c’est ce qui nous a mis en confiance », a continué celle qui a estimé qu’il n’y aurait pas eu « d’autres personnes dans le milieu avec ce degré de confiance ». D’un côté comme de l’autre, on est ouvert à des collaborations futures dans le cadre d’autres projets. Dès cet été, on espère pouvoir projeter « Danse macabre » ainsi que d’autres courts films sur grand écran à Amqui dans le cadre d’un événement « Prends ça court ! », ce qui « serait pour nous une bonne occasion de remercier les gens de la région et l’équipe d’André Fournier », a conclu madame Chagnon.

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